Magali Dubreuil Bourguet, autrice passionnée : “je pourrais passer 12 heures à écrire sans m’arrêter”
Magali Dubreuil Bourguet est autrice de romans « inspirants » depuis 2019. Avant cela, la jeune femme a exercé de nombreux métiers et vécu dans plus de quatre pays différents. Le mois dernier, elle publiait son onzième roman La marche des anges. Entretien.
Comment vous avez commencé à écrire ?
« J’ai toujours écrit, depuis toute petite. J’étais plutôt dans la poésie, j’écrivais beaucoup de recueils de poèmes. Et puis en 2019, j’ai eu l’idée de mon premier roman. J’avais toute l’histoire en tête de A à Z, et je me suis dit qu’à travers un livre, on allait comprendre les messages que j’essayais de faire passer depuis un moment au travers de la poésie. »
Fiction ou réalité ?
« C’est vraiment les deux, mais je m’inspire toujours de personnages ou de faits réels. »
Vos voyages et vies dans différents pays vous ont inspirés ?
« Je parle souvent du voyage dans beaucoup de mes romans parce que le cheminement intérieur que j’évoque dans mes romans, on peut le faire à partir de chez soi, mais quand on voyage c’est beaucoup plus rapide. Dès qu’on sort de sa zone de confort automatiquement on évolue plus vite, on est confrontés à différentes choses. À soi notamment et donc cette perte de repère peut aider à trouver qui ont est vraiment en dehors de tout ce qu’il nous a construit. »
S’il vous restait six mois à vivre, qu’est ce que vous changeriez dans votre vie ? c’est dans cette position que je pose le lecteur.
Comment trouvez-vous les personnages, les lieux ?
« La philosophie bouddhiste, mes voyages et expériences de vies m’inspire. Je me suis dit, la question idéale à poser est : « s’il vous restait 6 mois à vivre, qu’est-ce que vous changeriez dans votre vie ? ». Et quand les gens répondent tout, la famille, le métier, pour moi ça révèle un sérieux souci parce que je me dis « qu’est-ce que vous attendez alors pour changer ces choses-là ? » C’est quand même dommage d’attendre d’être au bord du gouffre. C’est justement dans cette position que je pose le lecteur dans mon best-seller.
Dans votre best-seller parce que pour mourir il faut être vivant, le départ se fait à Toulouse, et l’arrivée à Katmandou capitale du Népal, avez-vous déjà été au Népal ?
« Non, j’ai fini le voyage par procuration avec les personnages et en faisant beaucoup de recherches. Ceci dit, c’est sur la liste, j’espère bien pouvoir le faire un jour. »
Dans mon livre, il s’agit d’une histoire de renaissance et non de condamnation.
L’histoire ressemble sur certains points au livre Kilomètre Zéro de Maud Ankaoua, vous en êtes-vous inspiré ?
« Je ne m’en suis pas du tout inspirée, j’ai beaucoup aimé kilomètre zéro mais ils sont quand même très différents. Pour ce qui est du mien, déjà c’est un voyage humanitaire. Tous les sites existent vraiment les OMG, les orphelinats, les hôpitaux pédiatriques. De plus, dans mon livre, il s’agit d’une histoire de renaissance et non de condamnation. »
Vous avez écrit 11 livres depuis 2019, quel est le secret pour écrire aussi vite ?
« Je suis quelqu’un de très passionné et c’est vrai que j’écris vite, mais je ne pense pas qu’il y a de recette. Il y a des personnes qui vont mettre un an à écrire un livre parce qu’elles vont y passer une ou deux heures par jour. Moi c’est vrai que je peux passer 10 ou 12 heures à écrire sans m’arrêter, et souvent à partir du moment où je vais avoir posé le premier mot je vais difficilement pouvoir m’arrêter plus de quelques jours avant d’avoir posé le dernier mot. J’ai l’impression que si j’arrêtais et posais le livre pendant 2 semaines je vais me détacher de mes personnages. J’ai vraiment besoin d’une immersion totale. »
D’autres livres sont-ils en préparation ?
« Oui, j’en ai un autre en tête. Au mois d’août, je suis partie avec mon mari un mois en voyage en Angleterre et en Écosse en camping-car. Ça m’a inspiré une autre aventure, encore un voyage assez itinérant donc ce sera pour le 12ème roman. »
