HERE, le bar à Toulouse où on se sent bien
Au style contemporain c’est le bar HERE qui a ouvert ses portes depuis le 16 août à deux pas de la place Saint Pierre à Toulouse, ce concept atypique, combine épicerie et bar. Géré par Hugo et Max, il se voit devenir un réel lieu de vie et propose une variété de produits locaux. Ils proposent une vente à la découpe de toute sortes de produits, une grande sélection, de fromages. Ou encore des plats chauds comme des tartines et même de la raclette avec diverses variétés de fromages. Avec une formule alléchante pour le midi au prix de 13,90. Hugo et Max ces deux amis toulousains sont plutôt fières de leur première affaire. Hugo Herrati , l’un des fondateurs nous en dit plus.
Comment vous ai venu l’idée de ce concept ? Une idée vraiment de créer un espace où on se sent bien. Elle est apparue au fil d’une discussion. Max avait un bar à lui avant, Hugo travaillait pour lui. Ils sont devenus amis, quelques années plus tard le projet de faire un « truc ensemble » a vu le jour.
Comment définiriez-vous votre concept ? C’est dur à expliquer, mais je dirai plus un lieu de vie, un lieu d’échange autour d’une bonne bouffe avec des prix abordables. Le concept épicerie qui s’associe au bar renforce l’idée d’un concept original et convivial.
Avez-vous des projets futurs ? Oui, la semaine prochaine on accueille un duo de jazz, on a aussi pour projet de faire des concerts, des expositions photos voire des soirées à thème électro
Avez-vous rencontré des difficultés pour trouver l’endroit ? Non cela s’est fait plutôt rapidement, on a eu de la chance. On a beaucoup joué sur le bouche à oreilles. Cependant « il fallait tout faire », il n’y avait aucun sol, des très gros travaux étaient à prendre en compte. Le temps a trainé parce que pendant 5 ans il n’y avait rien.
Comment s’est passé la promotion du bar ? C’est tombé au mauvais moment, on a ouvert le 16 aout donc on s’est dit que ce n’était pas le moment de faire de la publicité parce que ça coûte cher. Et les gens ne sont pas là ils sont en vacances. Il n’y a donc pas eu beaucoup de promotion on a préféré attendre la rentrée pour commencer à poster sur les réseaux sociaux pour porter l’intérêt.
Pourquoi le coté épicerie ? Afin de contrer le fait qu’on ne dispose pas de licence 4 qui permet de consommer de l’alcool fort. Et aussi pour se dire pourquoi pas étoffer. C’est un petit plus. Ça amène également le coté quartier car quelques personnes passent prendre leur bouteille de vin, du fromage.
C’est un concept qui plaît ? Oui les gens sont contents. Les prix ne sont pas fixe et forcément les gens ne comprennent pas comment ça fonctionne. Ils ont peur et reviennent se resservir et une fois à la caisse et ils se disent « ah c’est tout ». On joue sur ce point.
L’aspect local est-il primordial ? Il n’est pas indiqué en gros on ne le crie pas haut et fort on préfère l’expliquer. Les gens si on n’en parle pas ils ne viennent pas d’eux même poser la question. Mais oui c’est important de valoriser nos produits et producteurs, ce qui crée aussi un thème en plus au bar.
Vous comprenez ceux qui ne privilégient pas les produits locaux ? Oui et non, car c’est un budget et qu’automatiquement acheter français c’est plus cher et il faut vendre plus cher. Après c’est dommage parce qu’ils peuvent quand meme avoir des produits pour essayer de valoriser certains produits, ça arrive de plus en plus , je pense qu’il y a quand meme une conscience de ca un petit peu.
Craignez-vous la concurrence ? Le mot lieu de vie arrive de plus en plus donc « on a un peu les boules », après non parce que chacun fait ce qu’il veut nous on a notre propre identité, je ne dis pas que je les crains pas parce que ça reste de la concurrence mais tant que c’est sain non