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Le TFC 2023 dans l’histoire ! Pour l’éternité !

C’était le match d’une vie. Un de ceux qui font basculer les destins, couvrant de gloire les vainqueurs et reléguant dans l’oubli intemporel les vaincus. Retour sur la finale de la Coupe de France Ligue 1 affrontant nos Violets du TFC aux canaris de Nantes.

Il fallait avoir vu la prise de contact du groupe violet avec la pelouse en veille de match pour comprendre que le groupe était prêt, détendu, d’une bonne humeur communicative, et que la masterclass était dans les parages.

Car contrairement à la demie finale à Annecy, nos Violets ont su se rendre la tâche, sinon facile, du moins confortable. Conquérants dès les premières secondes, le Tef s’en remit à Logan Costa pour refroidir d’entrée les ardeurs d’un public nantais qui occupait les deux tiers de l’enceinte. Et comme pour montrer que lui, le dyonisien,et son équipe étaient chez eux, bis répétita à la 10ème. On prend peu ou prou les mêmes, on rajoute une remise de Spierings et même punition. 2-0 ! L’insubmersible Costa convoquait ainsi le souvenir de deux doublés mémorables inscrits dans ce même but : les deux inscrits par son compère défenseur Lilian Thuram et les deux coups de casque de Zidane pour éteindre là encore une autre marée jaune. A quelques pas de la basilique de Saint Denis, la messe n’était pas encore dite mais les rois étaient bien en Violets. Car très vite après c’est Gabi Suazo qui alertait Dallinga dans le dos d’un Castelleto dépassé. Le “9” hollandais plein de sang froid exécutait un Alban Lafont médusé de se faire ainsi rouler dessus par son club formateur. Le lieu était tout choisi pour entonner un “1,2 et 3 /0” qui faisait basculer le peuple violet dans une dimension inattendue. Comme cela semblait ne pas suffire, Dallinga y allait aussi de son doublé, poussant au fond une frappe de Chaibi que Lafont lui servait sur un plateau. Irrationnel ! 6ème but en compétition pour Dallinga, qui s’accapare au passage le titre de meilleur buteur de cette Coupe.

Sonnés (ou cuits selon le public toulousain) les Nantais, un peu plus entreprenants, allaient réduire le score sur un pénalty de Blas. Pas de quoi affoler nos Violets tout en maîtrise, qui s’en remirent à un missile d’Aboukhlal pour donner encore plus d’ampleur à la domination sans partage. C’était un secret de Polichinelle depuis la 30ème minute (pas souvenir d’ailleurs d’une finale aussi vite pliée depuis longtemps) mais Mr Millot pouvait l’officialiser : Le Tef remporte sa deuxième Coupe de France, la première depuis 1957 ! Avec des chiffres qui donnent le tournis : 25 buts en 6 matches, meilleur buteur donc, et des scores mémorables face à Rodez, Lannion ou Nantes.

La joie était immense sur les visages des joueurs, du staff, des employés et bien sûr, de la meilleure tribune du championnat qui se laissait aller à sa joie ! Des images que l’on avait l’habitude de voir chez les autres et qui font un bien fou !

Conséquence directe de cette folle soirée : le Tef est qualifié pour les phases de poules de l’Europa League, soit 6 matches européens assurés. Le club confirme son renouveau, démarré il y a 3 ans maintenant sous pavillon américain. Il faut rendre hommage à l’attelage Comolli-Jaubert, qui récolte les fruits d’un travail acharné et d’une connaissance fine du football. Ce sacre est aussi celui de tout un club qui bosse bien, qui communique bien et qui se tient debout, toujours. Que de chemin parcouru depuis la relégation en 2020 !

Ce que l’on a vu lors de ce week end parisien, puis toulousain lors du retour au Capitole ce Dimanche, va bien au delà du football. On a vu des gens vibrer pour une cause commune, aller se parler spontanément dans la rue quand ils voyaient du Violet. Des gens s’embrasser, se prendre dans les bras. Des yeux humides aussi, beaucoup. Sans doute des pensées émues pour ceux qui nous ont transmis ce putain de sang violet : nos papys (elle est pour toi, Papy Antoine), nos papas, nos tontons, etc… Qu’ils soient encore là ou pas, nous perpétuons chaque week end leur souvenir, leur partage. On en a même vu embrasser des stadiers. Quelle fierté, quelle ville, quelle club ! Pour reprendre l’adage de Thierry Roland, qui donne son nom à la tribune de presse du SDF : “Après ca on peut mourir tranquilles ! Enfin le plus tard possible, bien sûr, mais on peut…”.

Certains disent que l’équipe est en fin de cycle, que certains cadres devraient la quitter l’été venu. On ne peut pourtant s’empêcher de penser que ce titre est plus le début de quelque chose que que la fin. Le début d’une ère ou il est normal de voir le TFC gagner, ou le Tef est respecté partout en France pour son projet de jeu. Une époque déja en cours, ou les gamins vont fièrement à l’école avec leur maillot Violet sur le râble.

Et rien que pour ça, on pourra dire : J’y étais… Les plus anciens avaient leur TFC-Naples, les plus jeunes la folle remontada de 2016, les tout nouveaux la montée en Ligue 1, mais tous, jeunes, comme anciens, auront désormais leur 29 Avril 2023. Merci, du fond de nos coeurs violets .

Réaction de Philippe Montanier en conférence post match.

Mon sentiment ? La fierté car mes joueurs ont réalisé un match fantastique ! Il y a beaucoup de joie. On a envie de partager cette Coupe avec les gens du club, les éducateurs, les salariés, notre école de foot, notre centre de formation et bien sûr nos supporters, tout le peuple violet qui attend depuis si longtemps de pouvoir ramener cette Coupe au Capitole. On joue quand même mardi donc j’aimerais bien qu’on aille au Capitole et qu’on aille se coucher derrière mais pour une fois, je ne suis pas sûr d’être entendu (rires) ! (…) J’ai perdu deux finales dans ma carrière. Et sur un score de 5-1, c’est peu banal. Il y a la fierté de l’avoir emporté mais aussi la manière. On voulait marquer l’histoire du club, on va peut-être aussi marquer l’histoire de la Coupe de France. Les joueurs ont été fantastiques, ça fait un moment qu’on prépare cette finale. Parfois les planètes sont alignées et tout se passe comme prévu. On apprécie.

On s’attendait à une entame plutôt forte de Nantes car c’est une équipe qui met beaucoup d’impact, de pression et qui a un jeu vertical difficile. On était préparés à ça et le fait de se préparer au pire nous a mis dans les meilleures conditions. Mais on savait qu’après il fallait qu’on arrive à poser notre jeu et forcément ça été plus facile dès que vous menez au score.

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2 réflexions sur “Le TFC 2023 dans l’histoire ! Pour l’éternité !

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