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Hommage à Missak Manouchian, le récit d’un apatride célébré par la Région Occitanie

A travers la Région Occitanie, les héros de la Résistance ne sont pas oublié. Un hommage a été rendu à Missak Manouchian, symbole de bravoure et de résilience. Rappellant ainsi l’importance de préserver la mémoire collective.

80 ans après son exécution, le 21 février 2024, Missak Manouchian est entré au Panthéon aux côtés de sa femme Mélinée. Dans ce cadre, la Région Occitanie a salué la mémoire de cet homme qui incarne le courage et la détermination face à l’oppression.

“C’est un immense honneur et un grand devoir de faire vivre la mémoire de Missak Manouchian, et avec lui, la mémoire des 23 résistants. Ce sont des héros de notre histoire commune et collective”, témoigne Carole Delga, présidente de la Région Occitanie. Elle poursuit en annonçant le lancement d’une initiative mémorielle nommée “Occitanie Terre de Résistance”.

De gauche à droite : Jean-Pierre Sakoun (Président d’Unité Laïque), Carole Delga (Présidente de la Région Occitanie), André Manoukian (auteur-compositeur), Lola Libra (conseillère régionale des jeunes d’Occitanie), Hasmik Tolmajian (Ambassadrice d’Arménie), Pierre Ouzoulias (sénateur) et Nathalie Saint-Cricq (éditorialiste politique). – Crédit : Amélie Segura-Delelée/ LGR Média
Un poète résistant et amoureux de la France :

Missak Manouchian, tel un poète des rues a écrit son propre chant de résistance en France où son amour pour ce pays s’est mêlé à sa quête de liberté. Amoureux de la France, il l’a choisi comme terre de lutte, comme terre d’aspiration vers un idéal de justice.

Originaire d’Arménie, il s’engage dès son arrivée dans l’hexagone dans la luttre contre le nazisme. A la tête du groupe de résistants FTP-MOI, il mène des actions de sabotage et de lutte contre l’occupant allemand et le régime de Vichy. Son combat sans relâche pour la liberté et la justice le conduit finalement à être arrêté. Le 22 février 1944, Missak Manouchian et 22 autres membres du groupe FTP-MOI ont été fusillés au Mont-Valérien.

“Je suis sûr que le peuple Français et tous les combattants de la liberté sauront honorer notre mémoire dignement” tels sont les derniers mots du poète dans sa lettre destinée à sa femme Mélinée.

Par conséquent, il demeure non seulement un héros de la résistance, mais aussi un poète de l’engagement. La mémoire de cet apatride résonne comme un hymne à la résistance. Son histoire reste un testament poignant de courage et d’abnégation.

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