Le Téfécé est champion de France de Ligue 2 : incroyable soirée !
C’était donc ce samedi 7 mai que le Téfécé avait une nouvelle fois rendez vous avec son histoire, après avoir validé sa montée contre Niort il y a deux semaines.
Les données d’avant match étaient simples : une victoire et le titre serait officiel, un nul et il serait officieux, et une défaite enverrait éventuellement nos Violets disputer le titre en terres corses Samedi prochain.
Mais les plus de 25 000 supporters téfécistes qui s’étaient encore réunis cet après midi n’envisageaient d’autre issue que le scénario 1. Tout était réuni : la forteresse que constitue le Stadium cette année, l’odeur du titre, des Nîmois libérés de tout enjeu (mais restant toutefois sur 3 victoires).
Après un cortège parti de la Daurade à 15h30 (à 3h30 du coup d’envoi !) et un accueil du bus en grande pompe comme souvent, les Violets, gonflés à bloc par tant d’amour, le savaient : ils pouvaient ce soir rentrer dans les livres d’histoire de leur club. Et comme se plaisait à le rappeler le coach Montanier en conférence de presse, impossible de banaliser un titre, fut il de Ligue 2, car rares sont les joueurs qui en empochent un dans une carrière.
Un Téfécé qui démarrait dans un schéma habituel en l’absence de Rhys Healey et avec Sylla préféré à Diakité dans la rotation à gauche. A noter que c’est dans un sublime maillot blanc (celui de la saison prochaine) que nos Violets entraient dans l’arène (ça plaira aux nîmois) incandescente…
C’est un décalage de Brecht Dejagere qui fera passer le premier frisson à la 5 ème minute de jeu, hélas mal repris par Ratao.
Le Stadium se leva ensuite comme un seul homme pour pousser ce même Ratao à gagner son duel face à Dias à la 18ème après une belle remise d’Onaiwu. Ce n’était pas encore pour tout de suite…
C’est au contraire Dupé qui dut s’employer par une claquette sur une tête d’Eliasson. Juste avant que Briançon esseulé au second poteau ne vienne ouvrir le score sur l’action suivante (25ème). Coup de froid sur le Stadium… Les esprits s’échauffaient ensuite quelque peu sur deux actions confuses dont l’une valut un jaune à Spierings.
Ce même Sperings qui frappa au but par 3 fois avant la mi temps, sans plus de réussite.
Nouveau frisson sur une tête de Nicolaisen venu prêter main forte aux avants postes sur centre de Ngoumou (42 ème). Mais la mire n’était toujours pas réglée. Elle l’était davantage sur une frappe puissante de VDB à la 43ème qui trouva encore Dias sur sa route… On ne sait pas si Dias veut dire Dieu en portugais mais le portier nimois multiplait les miracles. Jusqu’à quand ?
Le deuxième acte partait sur des bases similaires avec une grosse domination violette, enfin concrétisée par une frappe d’Ado, celui là même qui avait délivré le Stadium contre Niort (48ème). Rien ne semblait dès lors plus pouvoir arrêter ce Téfécé,ultradominateur et à nouveau sûr de ses forces. Et porté par un souffle qui semblait résonner jusqu’au Capitole…
Vituellement champions à la faveur du résultat d ‘Ajaccio à Grenoble ; le Tef accélérait pour le devenir officiellement grâce à une victoire, plus en accord avec la suprématie exercée tout au long de la saison.
Un centre de Sylla trouvait un Ratao un peu court à la 63ème. Puis ce fut au tour de Spierings de trouver le petit filet de Dias (68ème).
Et puis vint la délivrance ! Encore une fois,mais on aurait pu le dire d’eux tous, il y a avait une justice à ce qu’elle vienne du travailleur Denis Genreau, tout juste éntré en jeu, et qui s’y repris à deux fois à l’entrée de la surface pour tromper Dias. Le virtuel devenait réel… La communion de tout le groupe devant le virage Brice faisait plaisir à voir. Il ne restait qu’à gérer cette fin de match et profiter de ce qui se jouait en tribunes, avec un peuple violet radieux et recompensé. La ola pouvait venir soulager la tension des plus de 27 000 fidèles réunis.
On le soulignera une fois de plus, mais le public violet aura été extraordinaire toute la saison ! Quand tout va bien, sur le terrain, en coulisses, ce public à de l’amour à revendre. Quel bonheur de pouvoir partager cela…
Coup de sifflet final ! C’est fait : le Tef est Champion de France ! Et malgré les consignes, la délivrance était trop grande, le flacon trop petit pour contenir l’ivresse de tout un peuple, bis repetita, tout le monde sur la pelouse pour honorer cette folle saison.
La suite restera dans les souvenirs, avec cette sublime image de remise du trophée de ligue 2 BKT aux vainqueurs et une liesse collective, si bienvenue, si nécessaire.
Il reste encore un match à ce TFC record pour bien finir la saison,avec un vrai rôle d’arbitre à jouer à Ajaccio. Il sera ensuite temps de penser aux vacances et au retour en Ligue 1. Cela travaille déjà fort en coulisses. Il faudra s’armer de patience pour revenir au Stadium dans 3 mois, en août. Et au vu de l’engouement constaté et de l’histoire d’amour entre une ville et son club, mon Dieu qu’ils vont être long ces 3 mois…
Réaction de Damien Comolli en zone mixte post match
On ne fait que réparer une injustice,car nous devrions être déjà en Ligue 1 depuis un an. Vous savez,je vais vous faire une confidence : en début de saison j’avais affiché dans le vestiaire une photo du trophée de champion, et on s’était dit que l’on ne voudrait entendre parler de rien d’autre que de la première place. Ce sont des moments que l’on n’oubliera jamais, et pourtant ça fait longtemps que je suis dans le foot. Cette liesse du peuple violet est incroyable. Cette montée et ce titre, je dois y penser environ 200 ou 300 fois par jour depuis que je suis arrivé…
Maxime Dupé
La sensation ce soir est incroyable ! Ce titre vient concrétiser une saison que l’on a maitrisé de bout en bout. Ce public est exceptionnel, vraiment, on ne cessera de le répéter. Un titre c’est toujours un moment magique, peut être que mon fiston qui a 4 ans en parlera encore dans 40 ans. J’en ai les frissons en vous le disant. J’avais déjà vécu une montée avec Nantes, mais que j’abordais dans un rôle de troisième gardien, donc pas du tout la même saveur. Maintenant, place à la fête, et elle va être belle !