A Toulouse, les piqûres en boite de nuit se multiplient
Depuis quelques mois des plaintes sont déposées un peu partout en France par des personnes qui disent avoir été piqués en boite de nuit. Un phénomène avec un objectif encore inconnu qui inquiète.
A Toulouse, c’est dix plaintes qui ont été recensés récemment selon 100 % radio. En effet, de nombreuses villes en France sont touchées par ce phénomène touchant principalement des femmes. Dans la ville rose, 8 femmes et 2 hommes ont déposé plainte d’après Samuel Vuelta-Simon, procureur de Toulouse, pour Actu Toulouse.
Les attaques ne semblent pas être ciblées. En effet, au total, 6 clubs de la ville sont concernés. Le produit injecté lors de ces piqûres n’a pas encore été déterminé.
Une enquête a été ouverte pour « administration de substance nuisible » a expliqué le procureur de Toulouse à la dépêche. « Des analyses biologiques et des prélèvements sur les victimes sont en cours ».
Des analyses toxicologiques sont en cours pour essayer de déterminer les produits mis dans les seringues. Certaines victimes disent avoir perdu conscience ou encore avoir ressenti des nausées. Les enquêteurs de la sécurité publique travaillent également sur les caméras de vidéosurveillance de la ville selon la dépêche.
Un phénomène étendu sur toute la France
Toulouse n’est pas la seule ville touchée. A Rennes, 15 enquêtes ont été ouvertes, 43 cas ont été recensés à Nantes, 4 à Vannes, 1 à Lorient selon BFMTV. La Bretagne semble être très touchée par ce phénomène avec des plaintes également à Saint-Malo, Saint-Nazaire ou encore Brest. Béziers, Grenoble, Perpignan et Périgueux font aussi partie de la liste. Le plus souvent les cas sont signalés lors de sorties en boite de nuit mais des concerts au Printemps des Bourges ont également été touchés selon Europe 1.
Un phénomène encore mystérieux qui s’étend et inquiète de plus en plus.