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Entrevue du talentueux Lionnel Astier alias le Commandant Keller dans “Meurtres à Toulouse” en prime time samedi 29 mai 2021 sur France 3

Tournée entre mi-juillet et mi-août 2020 à Toulouse et ses environs, le tant attendu « Meurtres à Toulouse » débarque en prime time le samedi 29 mai 2021 sur France 3. Et c’est un duo de choc et de génération auquel nous avons droit pour ce nouvel opus de la collection « Meurtres à ». La pétillante Camille Aguilar et l’émérite Lionnel Astier se rencontrent sous la gouverne de la réalisatrice Sylvie Ayme.

 

Lionnel Astier a gentiment répondu à nos questions sur le film et aussi quelques petites surprises, mais je n’en dis pas plus.

Bonjour Lionnel, vous interprétez dans « Meurtres à Toulouse » le Commandant Simon Keller, un homme écorché vif, qui se retrouve avec une jeune recrue à peine sortie de l’école dans ses pattes.

C’est tout à fait ça (rires collégiaux). D’abord ce qui est important de préciser c’est que Simon est malade. Actuellement, dans sa manière de vivre, il est dans le passé. Il a vécu un drame avec la perte de sa femme. Simon fait un peu partie de ces gens qui disent : « Si une voiture me fauche dans la rue je ne ferai pas un pas pour m’écarter ». Ces personnes qui sont dans une fatalité et qui n’ont plus vraiment d’intérêt à vivre et c’est pour ça que Simon tarde à se soigner même s’il est conscient des risques.

Il a quand même une relation avec la procureure, mais on sent bien que ce n’est pas la joie (rires). Cela ne se passe pas bien malheureusement pour eux. Quand cette jeune fille, nouvelle collègue arrive dans sa vie, il a beaucoup de mélancolie, la blessure est importante.

Oui, on a l’impression qu’il refuse de faire rentrer Cécile dans sa vie, tout comme il repousse une relation avec la procureure Isabelle Barutel jouée par Astrid Whettnall.

Déjà, je pense que c’est la procureure qui lui met Cécile dans les pattes (rires collégiaux). C’est largement voulu de sa part, histoire de le secouer pour qu’il fasse un effort.

Un petit coup de pied aux fesses ?

C’est ça (rires collégiaux). Et effectivement Simon y va de mauvaise grâce, mais après les choses évoluent surtout quand les blessures apparaissent de chaque côté. Une manière qui va permettre à Cécile et Simon de rentrer en contact.

Qu’est-ce qui vous plait le plus dans votre personnage ?

J’aime bien ce genre de personnages. Vous savez, au théâtre quand on parle de l’Avare de Molière tout le monde connaît cette pièce.

Oh que oui !

Je me souviens, à Strasbourg, d’une mise en scène de Jean-Pierre Vincent. Sur scène il y avait le portrait d’une femme et c’était la femme de l’Avare. Il était veuf et Jean-Pierre Vincent expliquait tout de son avarice, sa méchanceté avec ses domestiques avec ses enfants, toute sa dureté dû à ce chagrin d’amour. Le metteur en scène en faisait un amoureux qui avait perdu l’objet de son amour. Cela donnait une profondeur inhabituelle à l’Avare.

Ce n’est pas la même chose mais il y a un peu ce côté-là chez Simon. Il était dans une véritable histoire d’amour et le fait de l’avoir perdu si soudainement et pour lui par sa faute, il y a de quoi ne pas se relever et de ne jamais se pardonner. J’aime bien partir sur un personnage qui est devenu aigri, sombre, mais qui dans son passé était lumineux et amoureux.

Belle analyse en tout cas. Vous retrouvez sur ce film la réalisatrice Sylvie Ayme, rencontré sur l’épisode « Celle qui pardonne » de la série « Alex Hugo » et revue sur « Les Ondes du souvenir ».

Oui, je la retrouve avec un grand bonheur. Sylvie c’est vraiment une rencontre sur « Alex Hugo ». Effectivement, après je l’ai revu sur « Les Ondes du souvenir ».

Et là, sur « Meurtres à Toulouse » avec le personnage principal, c’est travailler au quotidien avec elle. On a fait ce film dans un temps plus court, à cause de mon planning, on tournait le samedi avec un seul jour de repos par semaine sous la canicule de Toulouse (rires). Sylvie Ayme c’est vraiment une très belle rencontre. C’est aussi très précieux sa présence et son point de vue sur cet homme avec une femme à la réalisation. Elle va chercher et voir des choses avec son regard féminin. En tout cas, on a été très complice sur le tournage.

J’essaie en général d’arriver disponible, même en pensant au personnage, parce que je sais qu’on va faire les choses ensemble avec ma partenaire, avec la réalisatrice. Sylvie a une qualité de présence bénéfique pour les acteurs qui fait qu’elle est au cœur des scènes avec nous. On avait ce binôme avec Camille, mais en fait c’était un trio car il y avait Sylvie entre nous. Elle était très présente et à la fois complètement transparente quand il fallait nous laisser tous les deux. Ça, c’est rare, mais c’est Sylvie (rires collégiaux). Cette histoire a été construite à trois. On a vraiment travaillé au quotidien dessus et j’ai adoré le travail de Sylvie.

C’est une belle déclaration.

Oui, mais elle le sait déjà (rires)

Oh oui, d’ailleurs elle m’a confié dans une interview que vous êtes son amour mais qu’elle en a rencontré un nouveau en la personne de Francis Huster. Un peu jaloux ?

Ah, heu non. Je connais bien Francis Huster et je la comprends (rires collégiaux).

C’est une boutade (rires).

J’avais compris (rires). Non mais c’est important, je dis toujours : « On est tous les meilleurs acteurs, mais pour que ça puisse se passer, il faut que les planètes s’alignent », et cela bien que je ne sois pas féru d’astrologie. Et là, les feux étaient au vert avec la réalisatrice Sylvie Ayme mais aussi avec le producteur Jean-Baptiste Neyrac qui est venu me chercher.

Ah oui, parce que Jean-Baptiste Neyrac vous voulez impérativement dans le film.

Oui, il m’a dit « Lionnel, je ne vois que vous pour le faire » ! Cela ne se refuse pas et avec ma partenaire Camille Aguilar là c’était fabuleux. C’était très bien tous les feux étaient vraiment au vert !

Un très beau duo avec Camille. La rencontre entre la pétillance et l’expérience.

Oui, Camille est formidable. On a eu ce plaisir et ce bonheur de jouer ensemble. Cela peut paraitre bizarre mais parfois ce n’est pas le cas. Cette envie d’y aller, de se lever le matin en disant : « Oh, super je vais aller jouer avec Camille » (rires collégiaux) ! C’est un réel bonheur. Je lui souhaite, mais je pense qu’elle va faire son chemin.

Vous êtes connu du grand public pour votre rôle de Léodagan dans la célèbre série « Kaamelott ». Étiez-vous heureux de retrouver vos habits de seigneur dans le film « Kaamelott : Premier volet » qui est tant attendu depuis le 25 novembre 2020 et qui doit sortir au cinéma le 21 juillet 2021 ?

Enfin (rires collégiaux) ! Oui je suis toujours heureux de retrouver Léodagan. C’est un personnage qui m’a beaucoup apporté. C’est une belle histoire « Kaamelott ». La petite notoriété que j’ai aujourd’hui, je la dois à « Kaamelott ». Léodagan est un personnage plein de libertés, et j’étais content de le retrouver. Même si le tournage n’était pas tout confort (rires collégiaux).

Ce n’était pas de tout repos ?

Oh oui, c’était dur. Oh la la, C’était froid (rires collégiaux). Je n’ai pas vu encore le film car je veux le découvrir sur grand écran avec le public, mais je crois que c’est un beau cadeau à la communauté de « Kaamelott », aux fans et au public.

Vous serez aux projections avant-premières s’il y a une petite tournée ?

Si je suis disponible avec un immense plaisir ! Mais je tourne à ce moment-là dans la série « Alex Hugo ».

Ah oui, mais le personnage d’Angelo Batalla à son importance aussi dans votre carrière.

Oui c’est une belle aventure qui dure maintenant depuis plusieurs années avec mon ami Samuel Le Bihan parce que là aussi, il y a une belle rencontre. Nos personnages d’Alex et Angelo se sont construits un peu ensemble. C’est très agréable de rejouer avec Samuel.

J’ai oui dire, pour la nouvelle saison, qu’on verra prochainement, que vous avez été dans des conditions différentes.

Oui, absolument. Alors qu’on a l’habitude de tourner l’été, là pour la première fois, on a fait un épisode dans la neige.

C’est super !

Oh oui, je me suis régalé ! On allait travailler le matin en moto neige !

Oh non !

Oh si, et ça n’a absolument rien à voir avec les paysages que je connais par cœur parce qu’on tourne normalement de juin à mi-octobre, parfois un peu plus mais pas beaucoup. Alors c’est arrivé que dans ces périodes on est de la neige, mais elle ne reste pas où elle est sur les hauteurs. Mais là, on a tourné l’intégralité de l’épisode dans la neige avec raquettes, descentes en rappel. Un vrai western dans la neige. Celui-là, je l’attendais depuis longtemps !

Hâte de découvrir l’épisode en question. Vous êtes un amoureux des planches, aurions-nous le plaisir de vous y retrouver à la réouverture, notamment pour la pièce « Le Muguet de noël » qui s’était interrompu lors du premier confinement ?

Oui, on a joué « Le Muguet de noël » pendant un mois et demi à Montparnasse avant la fermeture lors du confinement. J’étais très triste, d’ailleurs, d’apprendre le décès de la directrice du théâtre Montparnasse, Myriam Colombi. Je ne l’ai pas revu depuis mars 2020 et ça m’a beaucoup touché.

On a quand même eu le temps que les acheteurs voient la pièce et on a une tournée de prévue. Elle est en stand-by depuis mars 2020. Cette tournée a été sans arrêt repoussée et on devrait la faire entre novembre et décembre 2021 avec peut-être un petit tour en juillet, mais on n’en sait pas plus.

Un petit tour par Toulouse ?

J’aimerais bien. J’étais venu jouer à Blagnac « Deux mensonges et une vérité » des mêmes auteurs que « Le Muguet de noël ».

Et vous avez pu y revenir, cet été, pour le tournage de « Meurtres à Toulouse ».

Oui, j’ai adoré Toulouse. C’est pour cela que quand je dis que les planètes s’alignent, c’était aussi bien au niveau des gens que de l’endroit et même avec Nougaro dans l’histoire. C’était incroyable de tourner dans des lieux comme le canal du Midi, l’église Saint Sernin et la place du Capitole. C’est un rêve ! C’était génial d’être à Toulouse, en plus avec une superbe équipe et un beau casting dont on n’a pas beaucoup parlé.

Oui pardon c’est vrai avec Marc Citti, Yvan Le Bolloc’h mais aussi Annelise Hesme et bien d’autres.

Oui, Marc Citti et Yvan le Bolloch sont vraiment formidables et les rôles féminins tenues par Annelise Hesme et Astrid Whettnall étaient incroyables. De beaux moments sur ce tournage.

Justement, quel serez pour vous le ou les mots ou encore la phrase qui peut résumer « Meurtres à Toulouse » ?

Oh mon dieu c’est difficile. Je vous avoue que là je suis en panne (rires collégiaux). J’ai un peu de mal à le résumer car je suis un peu encore dedans. Je vais dire quelque chose mais ça ne concerne pas le film mais mon personnage. Si je peux dire un mot pour résumer Simon c’est « renaissance » ou « résurrection ». L’arrivée dans sa vie de cette jeune fille qu’il refuse complètement. En plus elle porte le même prénom que sa femme ce qui fait qu’il la rejette automatiquement. Mais c’est Cécile qui lui inocule le sérum de la vie et qui va lui redonner goût à la vie !

C’est beau. Un petit message à passer ?

C’est un film qui a été un bonheur à faire. J’espère que cela se verra à l’écran et que les gens qui le verront ressentiront cet intense bonheur.

Je vous le souhaite en tout cas. Merci beaucoup pour ce moment de partage et je vous dis à très bientôt.

Merci à vous et oui à très vite (rires collégiaux).

SEMAINE SPECIALE :  MEURTRES A TOULOUSE

Comme je vous l’ai annoncé ce matin sur les réseaux sociaux du WebToulousain, cette semaine est consacrée au film « Meurtres à Toulouse ». Nous avons d’ailleurs la chance d’être convié ce soir à une projection privée et de voir de plus près l’équipe du film et qui sait peut-être un ou deux figurants.

Rencontres et Interviews

Sachez que mercredi matin nous vous offrirons un petit résumé de la présentation sur grand écran de « Meurtres à Toulouse. Mercredi après-midi vous retrouverez l’interview de Camille Aguilar. Jeudi ce sera le tour du producteur Jean-Baptiste Neyrac de nous en dire un peu plus. Sans oublier, vendredi de vous faire part des réactions de la réalisatrice Sylvie Ayme. Enfin samedi nous vous donnerons notre avis sur le film. Une semaine forte en émotion et de découvertes en perspective.

Diffusion

Et pour finir, le samedi 29 mai 2021 à 21h05, rendez-vous sur France 3 en compagnie de Camille Aguilar, Lionnel Astier, Yvan Le Bolloc’h, Marc Citti, Annelise Hesme ou encore Astrid Whettnall, devant « Meurtres à Toulouse » réalisé de main de maître par Sylvie Ayme.

Synopsis

Quel rapport peut-il y avoir entre des cadavres retrouvés au petit matin sur des places de Toulouse, et les paroles d’une chanson de Claude Nougaro ? C’est cette enquête délicate que vont devoir résoudre le Commandant Simon Keller, un homme meurtri par la vie et la jeune Cécile Gimet, tout juste sortie de l’école de police… Dont c’est la première enquête sur le terrain.  Diminué par la maladie, Keller mettra un point d’honneur à boucler cette enquête au plus vite. Quant à Cécile, elle ne se doute pas que cette histoire va faire resurgir dans sa vie les secrets douloureux de sa propre enfance.

“Meurtres à Toulouse” est déjà disponible en avant-première sur SALTO

Montage photo article : © Yan RB et Ulrich Lebeuf/Neyrac Films/France TV

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4 réflexions sur “Entrevue du talentueux Lionnel Astier alias le Commandant Keller dans “Meurtres à Toulouse” en prime time samedi 29 mai 2021 sur France 3

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