TFC 1 2 Montpellier : Un Téfécé pas payé…

TFC-Montpellier pour ouvrir cette 32ème et antépénultième journée de la saison de Ligue 1.

Un duel de « ventre mou » entre voisins occitans, bien que la veille le coach CMN nous confiait en conférence de presse dans un sourire malicieux que lui et les joueurs « se sont fixés des objectifs » et que la 7ème place en faisait partie. Alors, l’enjeu, à priori très relatif, était servi . Au delà de la suprématie régionale, tout était donc réuni pour voir deux équipes libérées se lâcher. Même le soleil, brillant par son absence le reste de la semaine, daignait pointer le bout d’un rayon entre les travées du Stadium.

Un stade que connaissent bien deux anciens de la maison de retour ce soir : Christopher Julien et Issiaga Sylla, tous deux titulaires pailladins du soir.

Niveau éphémérides, félicitations aussi à Mikel Desler, centenaire ce soir, et qui recevait l’hommage appuyé et mérité de son stade.

Le premier acte vient un TFC entreprenant, combinant avec de la justesse technique et qui aura manqué d’ouvrir le score à plusieurs reprises (Dallinga, Zakaria) Et comme souvent en pareilles circonstances, quand on marque pas… C’est Savanier, d’une reprise magistrale dont un artiste de sa trempe est capable, qui allait glacer le Stadium sur un service de Sylla (faux frère) et donner au MHSC un avantage assez peu conforme à la physionomie de la première demie heure. Mais les Violets ne reculaient pas pour autant et continuaient de se montrer joueurs . C’est donc avec justice que Dallinga sur un centre au cordeau de Diarra  remettait l’église au milieu de l’Occitanie. Le montant, si souvent providentiel pour nous cette saison, jouait cette fois un mauvais tour à Schmidt à la 39ème. Un frisson parcourut le Stadiulm qui crut au but du revenant Aboukhlal mais l’arbitre, aidé par le VAR, ne l’entendait pas de cette oreille. C’est donc sur un score de parité, mais après avoir vu de belles choses, que les 22 acteurs regagnaient les vestiaires.

La deuxième mi temps allait quant à elle confirmer la tendance : un TFC ultra-dominateur par moments, vaillant mais inefficace. Nouveau but refusé à Zak, approximations dans la surface, des frappes de Schmidt bien senties mais toutes repoussées. Même l’exclusion logique de Savanier pour un vilain geste sur Casseres ne changerait pas la donne . Pire, c’est son remplaçant dans l’entrejeu, Ferri, qui allait se jouer de toute la défense violette pour permettre à Fayad de tuer le match. Un scénario que l’on ne connaît que trop cette saison et que n’auront guère goûté les 25 000 présents. Pour autant, notre Téfécé a joué, a tenté et a été une fois de plus généreux dans l’effort.

Une défaite, qui, au delà de la suprématie occitane dont nous parlions, vient sonner le glas des maigres ambitions européennes qu’il restait. Place désormais à une fin de championnat de prestige avec un déplacement à Paris (qui recevra son trophée de champion) et la réception d’un Brest probable qualifié en Champions League. Un menu copieux pour clore en beauté une saison qui l’aura été tout autant. Car si l’on n’a jamais l’occasion de faire deux fois une première bonne impression, la dernière a souvent aussi son importance.

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