TFC 1-2 Nantes. Le Tef retombe dans ses travers !
Tout amateur de foot connaît cette rengaine par coeur : une victoire à l’extérieur ne vaut que si elle est “bonifiée” le week-end suivant à domicile. L’objectif était donc tout trouvé pour nos Violets, auréolés de deux succès (soit autant que sur toute la phase aller) en trois matches retour. Retour sur le match TFC-Nantes.
L’obstacle à gravir : une vieille connaissance. Des Nantais eux aussi défaits par Lens et naviguant en eaux troubles. Pour ce faire, CMN, bien que suspendu pour l’occasion pariait ce dimanche sur le onze victorieux en Champagne dimanche dernier. De quoi aborder cette 21ème levée avec optimisme.
Un optimisme pourtant vite, très vite douché par le coup franc direct de Mohamed dès la 2ème minute ! Comme on dit souvent en pareil cas, mieux vaut le prendre à la 2ème minute qu’à la 90ème. Mais quand ton équipe ne va pas bien, mieux vaut ne pas le prendre du tout ! Car malgré une mainmise indiscutable sur le match et une possession très à son avantage, le Tef ne reviendra pas . Trop d’imprécisions ce Dimanche, pas assez de mouvements en phase offensive pour contrer des Nantais très bas mais dangereux à la moindre contre attaque . Et qui allaient en apparence “plier le game” sur un mouvement offensif “à la nantaise” avec un une deux entre Mohamed (encore lui) et Kadewere, conclu par ce dernier.
La large revue d’effectif impulsée par Pol Garcia, coach d’un soir, n’y changera rien. Encore des bonnes intentions, des velléités, mais encore trop d’approximations dans les dernières passes, dans les zones de vérité. Dallinga réduira bien le score sur un centre de Cissoko (mention pour sa rentrée flanc gauche). Mais le baroud d’honneur sera trop tardif pour satisfaire un public toujours aussi nombreux, toujours aussi fidèle mais pas moins las par cette incroyable série qui porte à une seule victoire sur les 17 dernières réceptions… Frustration extrême.
Et comme le crédo de cette année est que le match à venir est toujours le plus important, place au déplacement d’Europa League à Benfica ce Jeudi. Quel visage verront les 3200 toulousains (plus gros déplacement européen de l’histoire du club) au Stadio Da Luz. Le Dr Jekyll des belles soirées européennes du jeudi ou le Mr Hyde du championnat domestique, mal en point et empreint de peu de certitudes ?
Nous ne parierions ni sur l’un ni sur l’autre, tant cette équipe nous aura surpris cette saison. Mais gageons que l’aspect historique de l’événement saura faire ressortir le meilleur de chacun des joueurs. Ce qui serait en somme un bon signal pour la suite d’un programme qui s’annonce lui aussi copieux (Monaco dimanche puis réception de Benfica, Lille et Nice).
Vincent Sierro, capitaine, en après match
C’était difficile de jouer contre ce bloc très bas. On a essayé de rester patient, mais on n’a pas réussi à trouver cette bonne dernière passe et d’avoir vraiment de grosses occasions. Nantes a bien défendu et a joué les contres, bravo à eux.
Nos difficultés au Stadium ? On prépare vraiment très bien les matchs, on veut toujours donner une victoire à notre public, mais ça ne nous réussit pas. Jouer contre un bloc bas et prendre un but après deux minutes, ça complique la tâche. On avait tout le match pour revenir, on a eu des périodes pas mal, mais on a connu trop de déchet technique. Ça nous a empêchés de leur faire mal et de marquer plus tôt.
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