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TFC 1 1 Auxerre : L’adieu aux larmes pour la der’

Toutes les bonnes choses ont, paraît il, une fin.

Il était donc temps de cloturer à domicile cette saison qui aura marqué l’histoire du club.

L’occasion de regoûter au doux parfum de la victoire, égaré sur l’Ile de Ramier par un froid après midi de Février. Une éternité.

Et peut être surtout, d’un dernier adieu à 4 des principaux artisans du renouveau de ce club tous estampillés Redbird, et qui laisseront un peu (beaucoup) d’eux en partant pour de nouvelles aventures : Brecht Dejaegere, Stijn Spierings, Branco Van Den Boomen et Maxime Dupé. Drôles d’émotions en perspective.

En face, monument en péril. Auxerre, dans un mano a mano autrefois disputé pour les accesits du haut, se bat à distance avec Nantes pour éviter de retrouver la Ligue 2, un an seulement après s’en être extrait.

Après le déploiement de l’incroyable tifo des NVDRS, aussi énorme que leur fidélité sans faille depuis 30 ans, le spectacle pouvait commencer, dans un Stadium encore copieusement garni. Que de chemin parcouru, décidément.

La première mèche ne tardait pas à être allumée par une folle chevauchée d’Aboukhlal poussant Jubal au carton. Le coup franc qui s’ensuivit, donné par Branco, trouvait Dallinga pour un coup de casque de peu au dessus. Le ton était donné. Le Tef entendait jouer son rôle d’arbitre à fond et ne rien laisser aux visiteurs. Ce même Dallinga trouvait ensuite le montant sur un centre venu de la gauche. Quelle entrée en matière !

C’est contre le cours du jeu qu’Auxerre, peu menaçant jusqu’alors allait ouvrir le score, sur une inspiration géniale de Zedadka.

Il fallut attendre les derniers instants de ce premier acte pour que le Tef,muet depuis la finale de la CDF ne retrouve le chemin des filets à la faveur d’un gauche-droite conclu victorieusement de la tête par Zak’ , encore d’une efficacité redoutable. Un nul bien plus conforme, et même peu payé, par rapport à ce que l’on avait vu.

Le deuxième acte sera un attaque-défense en faveur de notre Tef, maladroit hélas dans la dernière passe ou le dernier geste. De l’allant offensif, de belles intentions, comme tout au long de cette saison, mais un manque de réalisme offensif, comme depuis un mois. Et puis, une mi temps entrecoupée de deux grands moments d’émotion, avec les sorties respectives de Bibiche et Spierings, tout deux acclamés par un Stadium debout comme un seul homme…

L’émotion allait perdurer, voire monter d’un cran dans l’après match, avec les vidéos souvenirs et les discours plein d’émotions des 4 partants. Mention spéciale à un Branco très touché par tant d’amour et qui ne put contenir les larmes en déclarant “ Je suis arrivé ici comme un enfant, je repars comme un père et comme un homme. Merci…”

C’était bel et bien le mot de rigueur hier pour saluer ces 4 là, mais aussi tous les autres, pour la superbe saison qu’ils ont fait vivre à leur peuple.

Reste à parachever le travail et à tenir un rôle d’arbitre Samedi prochain à Monaco. L’enjeu violet sera de grapiller une place pour doubler le voisin montpelliérain. Après seulement, il sera temps de penser à des vacances bien méritées, avec des rêves d’Europe plein la tête. Car si cette saison n’est pas tout à fait finie, la suivante est déja sur toutes les lèvres…

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