Pas de demi(es) mesure pour le Tef ! Prochain arrêt : 5 Avril !

Soir de Coupe hier au Stadium pour le compte des quarts de finale de la Coupe de France. Un stade déja atteint par le club il y a à peine deux saisons ( 2020-2021) quand les hommes de Garande ( dont certains encore dans l’effectif) s’étaient cassés les dents sur le petit Poucet Rumilly. Si l’histoire ne se répète jamais, elle a parfois tendance à bégayer. Un Téfécé averti en valait donc deux à l’heure d’accueillir le voisin ruthénois, à l’agonie en Ligue 2 et dont on pouvait raisonnablement penser ( ou espérer ?)  qu’il ne fasse pas de cette compétition un objectif prioritaire. Mais gare tout de même, car la Coupe a pu offrir aux protégés de Santini quelques moments de joie prestigieux cette saison, en témoignent les victoires à l’extérieur ( dites 22, comme le nombre de déplacements consécutifs de Rodez en Coupe de France!) chez des hôtes du calibre de Saint Etienne, Auxerre ou même Monaco !

C’est donc devant un Stadium à guichets fermés que les Violets se présentaient face aux amis aveyronnais, eux aussi soutenus par 3000 vaillants, soit expatriés, soit arrivés en provenance du Python. . Voilà pour les forces en présence. Une bien belle soirée en perspective, qui démarrait comme il se doit par un vibrant hommage à Just Fontaine, légende du football français et toulousain d’adoption, disparu ce jour . Repose en paix, Justo !

C’est dans une composition classique «  Coupe » que les Violets se présentaient avec Haug dans les buts et Logan Costa en lieu et place de Rouault. Pour le reste, les habituels titulaires, prêts à écrire une page de l’histoire du club …

Et c’est sur une action tellement “Ligue 2 2021-2022” que la délivrance allait déjà arriver. Corner de VDB, tête de Nicolaisen et Aboukhlal à la conclusion. A peine le temps de se rasseoir que le Stadium, plein comme un œuf allait vibrer de nouveau sur une attaque rapide conclue de près par un VDB opportuniste. Match déjà plié pouvait on penser ? Pas le temps de convoquer le souvenir de remontadas à notre encontre que Dallinga bien lancé côté droit venait, d’une frappe croisée, sceller à priori définitivement le sort de ce match qui n’aura duré que 12 minutes . De mémoire de supporter, il fallait remonter très loin pour voir trace d ‘une telle entame, qui plus est à ce stade de la compétition. Ceux qui arrivaient au Petit Wembley avec un peu de retard en étaient pour leurs frais !

Restait à gérer et à bien jouer au football pour ravir ce Stadium conquis ! Face à des ruthénois sonnés et à peine encore debout ( toujours!), Chaibi muet jusqu’alors, s’invitait à la fête en reprenant un coup franc astucieusement venu de la droite par Branco . 4-0, Ite Missa Est. Un festival offensif en forme d’hommage à Justo ! Et déjà la tête à des demies qui tendaient les bras à un peuple qui attend ça depuis trop longtemps !

On le savait très offensif, le « zaguero » Suazo allait valider son excellente intégration par un “golazo” qui entérinait une «manita » avant même la mi temps !  Suazidane, acte 1 ! 5.-0 à la mi temps, on n’avait connu qu’un seul précédent dans l’histoire du Tef, déja en CDF, et déja contre un adversaire régional, contre Luchon en 1972  !

La deuxième période relevera plus de la gestion du groupe, avec un turnover bienvenu, et pour concerner tout le monde , et pour laisser reposer quelques cadres avant la venue de Clermont dimanche. Le temps tout de même pour Dallinga de soigner ses stats avec un pénalty en début de mi temps. Et pour nos amis ruthénois de sauver l’honneur par l’intermédiaire du remuant Younoussa. Mais l’essentiel avait été ( bien ) fait. Le Stadium pouvait jubiler et se laisser aller à une ola de nature à réchauffer les coeurs. Car les têtes, elles, étaient déja tournées vers les demies finales, qui fuyaient nos Violets depuis 2009, et qui leur proposeront le plateau suivant : Nantes, Lyon et Annecy. Et un souhait désormais partagé par tous : recevoir en demies et s’offrir le rêve d’une vie : une montée du peuple Violet au Stade de France. Rappelons que le Tef n’a pas disputé de finale depuis 1957, soit un an avant le record fou de Just Fontaine, qui de la haut aura apprécié le festival offensif. Voyez y un signe ou pas …..

Réaction de ” Bibiche” Dejaegere : Je suis trop fier d’être capitaine de cette équipe. Les supporters étaient derrière nous dès le début du match et nous, on était prêt aussi. C’est super. Il faut aller au bout de cette Coupe. Il y aura déjà la demi-finale. Il nous reste espérons deux matchs à disputer dans cette Coupe de France.

Antoine Valério, pour Rodez : J’ai envie de retenir la seconde période où on a pu jouer, on a su aller presser et les mettre en danger. On a même marqué. Il faut oublier la première mi-temps où on est passé complètement au travers. Retenons les intentions et le jeu qu’on a su produire après la pause. La Coupe était une échappatoire, on est déjà focus sur le match face à Niort de samedi. On sait qu’il fallait rester concentré sur le championnat. Il faut passer à autre chose, c’est obligatoire de toute façon…

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