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Rencontre du producteur passionné Jean-Baptiste Neyrac de “Meurtres à Toulouse” qui débarque ce samedi 29 mai sur France 3

Une belle semaine spéciale “Meurtres à Toulouse” où nous avons appris quelques petites anecdotes livrées dans l’article sur la projection du film à Toulouse, fait la connaissance de notre people de la semaine Lionnel Astier et retrouver la pétillante Camille Aguilar. Cette fois-ci intéressons-nous au producteur du film Jean-Baptiste Neyrac.

Précisons que dans la salle il y avait Camille Aguilar, Lionnel Astier et Sylvie Ayme et qu’ils peuvent parfois intervenir (rires).

Bonjour Jean-Baptiste comme vous me l’avez dit, c’était Lionnel Astier pour le rôle de Simon Keller. Mais pour quelle raison ?

C’était une évidence depuis le premier synopsis. A la fin des 4 pages j’avais clairement une idée en tête : Lionnel Astier. Alors j’ai orienté l’écriture des scénaristes sur ce fait. Ça a été plus facile pour eux d’avancer en ayant une idée précise du personnage et le scénario a vu le jour. Je suis très content d’avoir convaincu Lionnel en temps et en heure.

Et Camille ?

Pour Camille c’est une autre histoire. Ce qu’elle ne sait pas, c’est que je l’avais déjà en tête mais pour un autre projet que j’ai présenté à Arte en 2019. Je l’avais mis sur la shortlist des jeunes femmes qui m’intéressaient…

Camille : Mais, on en est où de ce projet parce qu’on aime bien l’idée, même vraiment beaucoup. On est présent et disponible (rires collégiaux).

Jean-Baptiste : Je te le dis tout de suite, c’est en plus une nana complètement barrée.

Camille : On aime beaucoup, on valide (rires collégiaux) !

Jean-Baptiste : Donc j’ai eu la joie de venir sur un plateau sur lequel Camille travaillait. Je l’avais vu dans des films, mais sans la voir physiquement parlant. Et je l’ai donc vu jouer et je me suis dit : « Là, il y a quelque chose ». On a échangé trois mots ce jour-là. Effectivement quelques mois plus tard je suis venu la voir pour lui proposer « Meurtres à Toulouse ».

Camille : Et merci d’être venu parce que vraiment c’était une super aventure. Comme quoi c’est fou et tu m’as offert un beau rôle.

Jean-Baptiste : On me dit souvent que j’ai de la suite dans les idées (rires).

Camille et Lionnel forment un sacré duo qui fonctionne à merveille.

Jean-Baptiste : On a réuni deux comédiens qui ont réussi à faire une très belle fusion et c’est important. Ils s’articulent tellement naturellement qu’on ne se pose plus de question et ça coule de source.

Tout comme dans le film « Mon frère bien aimé » où Olivier Marchal et Michaël Youn ne se connaissaient pas alors qu’ils jouaient deux frères. On avait écrit dans le scénario des scènes de flashbacks pour justifier le fait qu’ils soient du même sang. Quand on a tourné les scènes on a laissé tomber les flashbacks parce que la synchro entre les deux personnages était tellement évidente qu’on n’avait pas besoin de montrer ce côté par des moyens artificiels.

Et je continue, l’histoire avec Sylvie ?

Avec Sylvie ça s’est mis en place de façon extrêmement rapide avec un petit peu de peur de ma part parce que j’ai eu un feu vert de France Télévisions pour tourner le film mais je n’avais ni réalisateur, ni réalisatrice. Compte tenu du planning de Lionnel Astier je sais qu’il faut que je tourne vite parce que sinon c’est impossible avec lui. Il y a des coïncidences amusantes dans la vie. Il se trouve que j’ai rendu service à une amie que Sylvie connait très bien…

Sylvie : C’est mon agent ?

Jean-Baptiste : Oui, ton agent était installé dans mes bureaux, extrêmement temporairement. Au cours de discussions j’apprends que Sylvie a remis un projet à plus tard et je lui dis : « Chouette ça m’intéresse vraiment ». Et donc effectivement, on a mis ça en place rapidement.

Sylvie : C’est-à-dire qu’il m’a appelé et je commençais à travailler le lendemain.

C’était du rapide !

Jean-Baptiste : Oui, mais on forme une belle équipe.

Dans le film, il y a ce rapport à Nougaro même s’il ne faut pas trop en dévoiler.

Sylvie : C’est difficile d’en parler sans en dévoiler trop.

Lionnel : Moi, je n’en parle pas (rires).

Jean-Baptiste : Cela dit dans le synopsis, l’idée de lier Toulouse à Claude Nougaro était présente. Ça faisait parti de l’élément de base à l’origine. La construction du sujet à toujours était articulé autour de ce lien et c’est vrai que je disais à ce moment-là : « Finalement en France, à part Toulouse et Nougaro ou Sète et Brassens, il n’y a pas beaucoup de villes qui sont vraiment associées avec un chanteur de manière aussi profonde.

Sylvie :  Ça aurait été une super belle collection de faire des films où chaque fois l’histoire soit reliée à une chanson comme Fernandel et Marseille, Sète et Brassens…

Jean-Baptiste : Fernandel n’est pas connu pour être un chanteur émérite.

Lionnel : Ah si, « Félicie » (rires collégiaux).

Jean-Baptiste : Si on confond Brassens et Fernandel maintenant (rires).

Lionnel : Le tango corse (rires collégiaux).

Jean-Baptiste : Dans ce cas-là, Bourvil aussi (rires collégiaux).

Sylvie : Non, mais c’est vrai que pour Nougaro j’ai fait en sorte dans le film qu’on sente toujours l’ombre de Nougaro planer. Un moment donné Cécile et Simon passent en voiture, tu vois une photo de Nougaro. Tu vois aussi la statue de Nougaro.

On parlait tout à l’heure de scènes de repas et vous avez dit qu’on pourrait écrire un livre dessus.

Oui des scènes de repas dites de « bouffe » sont très compliquée à mettre en place. D’ailleurs j’ai une anecdote vraiment hilarante. On tourne « L’escalier de fer » avec Laurent Gerra, Annelise Hesme et Renaud Rutten.

Renaud est belge, et il y a plusieurs repas dont un avec des moules. Le belge une fois, a des moules à manger (rires). Renaud mange des moules et Denis fait un nombre de prises incalculables. Ça dure toute la matinée, des moules et encore des moules. Et Rutten tagada, tagada 3 litres de moules (rires collégiaux). Tous les autres ont du mal, mais lui il enchaine les moules. Coupure déjeuner, il part et il mange à table. Il vient de se bouffer trois litres de moules et au déjeuner, il mange (rires collégiaux). C’est extraordinaire la capacité des comédiens à dissocier la partie de tournage à la partie extérieure. C’est surréaliste.

Les scènes de repas peuvent poser de très gros problèmes. C’est aussi un sacré travail du réalisateur de faire en sorte que chaque comédien soit mis en avant à la même hauteur que les autres. Mais là dans « Meurtres à Toulouse » c’est le cas, Sylvie a mis sur le même pied Annelise, Camille et Yvan lors du repas en famille.

En parlant de famille, il y a un très beau duo mère/fille entre Camille Aguilar et Annelise Hesme.

Jean-Baptiste : Oui, ça c’est spectaculaire parce qu’en fait nous avions fait avec Annelise Hesme et Laurent Gerra « L’escalier de fer ». J’ai appelé Annelise pour lui demander si le rôle l’intéressait j’avais peur parce que le personnage d’Annelise dans la série « Nina » tombe enceinte dans la nouvelle saison. Elle est donc dans la phase j’attends un bébé. Je me disais elle va me jeter (rires). Elle na va pas assumer d’avoir une gamine de 25 ans. Et le fait qu’elle me dise « Bah, pourquoi pas ». Je me suis dit c’est bon.

Sylvie : Mais c’était bien que Cécile ai une mère qui soit jeune et que le personnage d’Annelise, Nathalie ai eu sa fille à 18 ans. Et puis je ne suis même pas sure qu’on se dise que Cécile à 25 ans.

Jean-Baptiste : Beaucoup de gens la voit plus jeune.

Ça fonctionne bien elles sont complémentaires toutes les deux, aussi bien dans les scènes de tendresse que celles où elles se disputent un peu…

Jean-Baptiste : Sur les bords de la Garonne ?

C’est ça (rires collégiaux).

Sylvie : Oui, elle est jolie cette scène au bord de l’eau qui n’est pas à Blagnac, mais à Muret.

Justement de belles images de drones dont vous êtes l’auteur, non ?

Oui tout à fait c’est une passion. En fait quand j’étais jeune je voulais être pilote mais à 27 ans j’ai dû choisir entre les couches culottes et le pilotage et j’ai pris les couches (rires collégiaux). Je me suis consolé avec le pilotage de drones pour avoir cette impression d’envoyer quelque chose en l’air (rires collégiaux). Je fais quelques tournages et j’y prend beaucoup de plaisir. Je vais prochainement en faire à Strasbourg.

Est-ce qu’il y a des projets Jean-Baptiste ?

Oh des projets il y en a toujours (rires). Des projets en cours en tournage, pour l’instant il n’y en a pas. C’est compliqué pour un producteur indépendant car il y a de moins en moins d’espace. Il y a une différence fondamentale entre la télévision et le cinéma. En cinéma vous faites un succès qui a cartonné et vous avez de quoi pouvoir faire 3 ou 4 films même si ce ne sont pas des succès. La liste est très longue de réalisateurs qui ont fait un succès et qui après on enchainé 4 films qui n’ont pas forcément rencontrés leur public. Mais en télévision, le succès ne garanti pas que vous tourniez le suivant. C’est loin d’être le cas.

Sylvie : Ni pour le producteur, ni pour le réalisateur.

Jean-Baptiste : C’est pour cela que c’est compliqué.

Merci beaucoup en tout cas pour ces petites anecdotes et secrets sur vos productions dont « Meurtres à Toulouse ».

Jean-Baptiste : Merci à vous d’être là.

SEMAINE SPECIALE :  MEURTRES A TOULOUSE

Après Lionnel Astier (retrouvez son interview ici), la présentation de la projection privée au cinéma(à découvrir ici), notre semaine spéciale continue demain avec les confidences de Sylvie Ayme. Sans oublier samedi notre présentation et avis sur le film.

Diffusion

Bien entendu, rendez-vous ce samedi 29 mai 2021 devant « Meurtres à Toulouse » à 21h05 sur France 3, en compagnie de Camille Aguilar, Lionnel Astier, Yvan Le Bolloc’h, Marc Citti, Annelise Hesme ou encore Astrid Whettnall, devant « Meurtres à Toulouse » réalisé avec brio par Sylvie Ayme.

Synopsis

Quel rapport peut-il y avoir entre des cadavres retrouvés au petit matin sur des places de Toulouse, et les paroles d’une chanson de Claude Nougaro ? C’est cette enquête délicate que vont devoir résoudre le Commandant Simon Keller, un homme meurtri par la vie et la jeune Cécile Gimet, tout juste sortie de l’école de police… Dont c’est la première enquête sur le terrain.  Diminué par la maladie, Keller mettra un point d’honneur à boucler cette enquête au plus vite. Quant à Cécile, elle ne se doute pas que cette histoire va faire resurgir dans sa vie les secrets douloureux de sa propre enfance.

“Meurtres à Toulouse” est déjà disponible en avant-première sur SALTO !

Montage photo article : © Yan RB et Ulrich Lebeuf/Neyrac Films/France TV

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