Entretien avec la pétillante Camille Aguilar alias la Capitaine Cécile Gimet de “Meurtres à Toulouse” ce samedi 29 mai sur France 3
Vous le savez, c’est une spéciale semaine sur « Meurtres à Toulouse » qui sera diffusé ce samedi 29 mai 2021 en prime time sur France 3. Notre people de la semaine est Lionnel Astier, hier, on vous a fait vivre l’avant et la projection privée du film, et maintenant nous vous proposons de passer un moment avec Camille Aguilar.
Bonjour Camille, tu incarnes dans « Meurtres à Toulouse » Cécile Gimet jeune Capitaine de police qui essaie d’impressionner son patron, mais celui-ci reste de marbre et est plus cassant qu’autre chose. Une situation un peu compliquée pour elle, non ?
En vrai, Cécile est très positive. Le fait que quelqu’un soit dur et qui n’adhère pas, ça la perturbe. Mais elle aime tellement ce qu’elle fait que ça continue de lui donner de l’élan mais ne la casse pas direct. Ce n’est pas une fille du genre à s’arrêter quand on lui dit non car Cécile est très tenace.
En fait si la porte est fermée, elle passe par la fenêtre.
Exactement (rires collégiaux).
Comme tu le dis, Cécile a de la ressource et est assez maline. En plus elle a une arme secrète : sa tablette.
Je pense que c’est fait en sorte dans le scénario pour montrer un décalage de génération entre Simon Keller et Cécile. C’est comme un doudou pour elle, une manière de se rassurer et de s’appuyer dessus.
Pour toi, ça a été un tournage assez physique pour quelques scènes ?
Oui, il fallait pas mal courir. Après je savais dans l’idée que Cécile aimait courir donc je me suis remis à la course à pied et d’ailleurs depuis je cours (rires).
Ça t’a donné de l’entrain.
Oui complètement, maintenant je cours tous les deux jours et j’adore. Mais au départ c’était pour me mettre dans la peau de mon personnage. Elle a déteint sur moi (rires collégiaux). Il y avait des scènes de cascades et de courses poursuites et je voulais trop les faire. C’était physique mais dans le bon sens du terme. En plus il faisait chaud à Toulouse.
Ça devait être assez contraignant ?
En fait, on a fait cela le matin et non en plein cagnard à 14h.
Si je comprends bien, tu n’as pas eu de cascadeuse. Tu as fait toi-même tes cascades ?
Elle était présente pour me montrer comment faire et c’était au cas où par rapport à ma forme physique. Les cascadeurs sont là aussi pour nous protéger. La cascadeuse m’a pas mal appris et en fait, j’ai tout fait.
Oh génial.
Oui j’étais trop contente.
Existe-t-il un point commun entre Cécile et toi ?
Je pense son côté tenace. Le fait aussi qu’elle soit positive. Le coté détermination, de vouloir y arriver et surtout d’aimer la vie. Après il y a son rapport à sa famille. On se ressemble un peu sur ces points.
Tu es très famille ?
Oh oui Grave ! Ce qui est très intéressant, c’est par exemple, Annelise Hesme qui jouait ma maman, elle est d’une douceur de dingue.
C’était ta première rencontre avec Annelise ou tu l’avais croisé sur Nina ?
Oui, en effet j’ai joué dans Nina mais je n’avais pas eu de scène avec Annelise. Et là j’étais ravie. C’est une super comédienne. Elle est très présente d’un point de vue émotionnelle. Elle donne énormément et est hyper généreuse. C’est vraiment quelqu’un qui joue avec ses partenaires.
De belles rencontres sur le tournage…
Oh, mon dieu oui !
Notamment avec la réalisatrice Sylvie Ayme ?
Totalement ! Pendant près d’un mois, c’était du pur bonheur ! Sylvie, elle est passionnée, elle adore ce qu’elle fait. Elle aime beaucoup ses acteurs et elle a beaucoup de respect pour son équipe et de bienveillance. Franchement, ce mot lui correspond parfaitement. Elle transmet beaucoup, elle est très généreuse et bien à l’écoute. Pour jouer parfois des scènes où on n’avait pas forcément trop de temps. Comme on travaillait en amont c’était top. Elle me disait : « Ça t’embête si ce soir on travaille » ? et j’avais envie de lui dire : « Mon dieu si tu savais le nombre de personnes qui devrait faire ça et qui ne le font pas ». Cela ne se fait pas en un claquement de toi et Sylvie en est tellement consciente. C’est pour ça que j’espère que les gens aimeront le film parce qu’elle a tellement bossé et emmené avec elle que ça mérite un grand bravo et de lui dire : « Chapeau Sylvie, tu es allée loin ».
Il y a aussi une belle complicité avec ton partenaire Lionnel Astier.
Lui aussi, mon dieu, quel partenaire ! Quelle générosité ! Quelle bienveillance oh la la !
Un vrai partenaire de choc.
Oh oui et il est marrant. J’étais à l’école, on jouait tous les deux tout le temps (rires collégiaux). Voilà c’était très drôle.
Sylvie Ayme m’a dit que le jeu entre vous c’était comme si vous dansiez un tango.
Oui, tu sais au début ils s’apprivoisent. Qui fait le premier pas va vers l’autre ou le repousse. C’est un peu ça l’histoire du tango et au fur à mesure ils travaillent ensemble. C’est vraiment le : « Attention, tu t’approches qu’est-ce qui va se passer ? Et moi si je m’approche ça donne quoi » ? C’est vrai Sylvie a bien choisi la danse je suis d’accord (rires collégiaux).
Côté cuisine Yvan Le Bolloc’h est bon cuisinier ?
Ecoute franchement, là tu me pose une colle (rires collégiaux). Mais je pense que oui, j’ai le sentiment en tout cas (rires collégiaux). Je n’ai pas gouté la cuisine d’Yvan, mais seulement celle de tonton Fred (rires).
Sinon, je ne savais pas que tu étais apprentie cambrioleuse.
Oui, bah moi non plus (rires collégiaux). On en apprend beaucoup sur soi sur les tournages, c’est dingue (rires collégiaux). C’est drôle et agréable à jouer. En fait c’est génial d’être comédienne parce que tu fais des trucs que tu ne feras pas en vrai.
Ah bah non, heureusement (rires collégiaux).
Quand tu es petit tu fais des bêtises et là, bah j’ai eu l’occasion de faire quelque chose de pas bien du tout et c’était trop drôle et trop trop bien ! J’avais l’impression d’avoir des supers pouvoirs (rires collégiaux).
C’était comment de tourner à Toulouse ?
C’était super ! Toulouse historiquement et culturellement est bien remplie. Elle est assez complète, belle mais très chaude l’été (rires). Mais j’ai adoré jouer à Toulouse. C’est une ville magnifique qui est faite pour y travailler pendant 1 mois. On y mange bien, les gens sont agréables. C’était un pur bonheur. En plus comme le film se tournait dans des endroits clefs de Toulouse j’ai pu vraiment découvrir la ville.
Est-ce que pour toi la chanson de « Toulouse » de Claude Nougaro est un hymne ?
Oh oui complètement, mais quelle chance ! C’est vraiment une chance d’avoir eu cet homme qui a fait un hymne sur cette ville. En plus la musique est juste sublimissime. L’image que j’ai de Toulouse c’est cette musique et d’autres, la nourriture trop bonne, le vin super bon, de gens adorables et de chaleur. Tout cela ça fait chaud au cœur !
Tu as hâte que les gens découvrent « Meurtres à Toulouse » ?
Oui, j’espère qu’ils vont passer un bon moment et je le pense vraiment parce qu’on a pris tellement de plaisir à le faire que ça ne peut que transparaître dans le film.
Pour résumer, si vous voulez de l’amour (travail, famille, collègue…) avec un grand A, de l’Amitié et du bonheur, regardez « Meurtres à Toulouse » !
Justement, que dirais-tu aux gens pour qu’ils regardent ce nouvel opus de « Meurtres à » ?
J’ai envie de leur dire que si l’idée c’est de passer une bonne soirée en étant touché par les rapports des personnages surtout entre un début de vie et un continu de vie parce que Simon n’est pas trop âgé il a juste plus d’expérience. Que s’ils veulent voir le mélange de deux personnages avec des vies complètements différentes mais qui en fin de compte s’apprécient et s’aiment. Pour résumer, si vous voulez de l’amour (travail, famille, collègue…) avec un grand A, de l’Amitié et du bonheur, regardez « Meurtres à Toulouse » !
C’est très vendeur (rires collégiaux). Et sinon côté projet, qu’as-tu sur le feu ?
J’ai fait une captation dernièrement pour France Télévisions d’une pièce de théâtre avec Guillaume de Tonquédec.
Oh super ! Tu peux dire le nom de la pièce ?
Oui on est 4 sur scène et avec Guillaume on est les personnages principaux de « Time square ».
Avec Axel Auriant, non ?
Oui, il est top et il joue en effet avec nous dans la pièce.
Autre chose ?
Oui, vu que j’ai un agent espagnol et que mes parents sont espagnols, j’ai été prise pour un film qui était à la base un court métrage nommé au Goyas en 2019. L’équipe a eu le financement pour faire le long métrage et je vais faire partie de l’aventure de juin à juillet 2021. Je suis ravie !
Tu sais le nom du film ?
Oui il s’appelle « Cerdita » c’est un thriller espagnol sur une jeune fille qui est obèse et d’autres filles se moquent d’elle et ça part en meurtre.
Merci beaucoup Camille.
Merci à toi Vanessa.
SEMAINE SPECIALE : MEURTRES A TOULOUSE
Après Lionnel Astier (retrouvez son interview ici) et la présentation de la projection privée au cinéma (à retrouver ici), notre semaine spéciale continue cet après-midi avec l’entrevue du producteur Jean-Baptiste Neyrac et vendredi avec les confidences de Sylvie Ayme. Sans oublier samedi notre présentation et avis sur le film.
Diffusion
Bien entendu, rendez-vous ce samedi 29 mai 2021 devant « Meurtres à Toulouse » à 21h05 sur France 3, en compagnie de Camille Aguilar, Lionnel Astier, Yvan Le Bolloc’h, Marc Citti, Annelise Hesme ou encore Astrid Whettnall, devant « Meurtres à Toulouse » réalisé avec brio par Sylvie Ayme.
Synopsis
Quel rapport peut-il y avoir entre des cadavres retrouvés au petit matin sur des places de Toulouse, et les paroles d’une chanson de Claude Nougaro ? C’est cette enquête délicate que vont devoir résoudre le Commandant Simon Keller, un homme meurtri par la vie et la jeune Cécile Gimet, tout juste sortie de l’école de police… Dont c’est la première enquête sur le terrain. Diminué par la maladie, Keller mettra un point d’honneur à boucler cette enquête au plus vite. Quant à Cécile, elle ne se doute pas que cette histoire va faire resurgir dans sa vie les secrets douloureux de sa propre enfance.
“Meurtres à Toulouse” est déjà disponible en avant-première sur SALTO !
Montage photo article : © Yan RB et Ulrich Lebeuf/Neyrac Films/France TV