A la UneActualitésLe Carnet de GaëlleSortiesSpectacle

Dans les coulisses du spectacle Notre dame de Paris à Toulouse.

Le week-end dernier, marquait le début de la tournée du spectacle musical Notre dame de Paris.

Avant tout, Notre dame de Paris c’est plus de 4300 spectacles, un tour du monde mais aussi des versions en italien, en anglais…
C’est avant tout une véritable histoire d’amour entre les interprètes et le public qui même vingt ans après est toujours là et fier de pouvoir reprendre en cœur les tubes tel que Belle, Le temps des cathédrales , vivre…..

Retour sur un week-end fort en émotion.

Partie un : découverte ou redécouverte d’un spectacle.

Vendredi soir, première date de la tournée française avec le nouveau cast, de notre dame de paris. On se souvient tous de la première de ce spectacle en 1998 , un spectacle d’un nouveau genre, une comédie musicale. À l’époque, le casting est composé d’artistes peu ou inconnu dans l’hexagone.

On y faisait la découverte du talentueux Garou, de la sublime Hélène Ségara, de la pétillante Julie Zenatti et du grand Patrick Fiori.

2016, le spectacle est de retour avec un nouveau casting, on y retrouve cependant Daniel Lavoie ainsi que Richard Charest qui sont là depuis le début et des petits nouveaux.

La critique est fabuleuse, c’est une histoire intemporelle et actuelle.

Revenons au retour de ce show, il est 20H35, le rideau se lève sur un magnifique décor avec une chanson phare que le public connaît, Le temps des cathédrales interprété par le talentueux Richard Charest (Gringoire). Les scènes se succèdent, sous nos yeux remplis d’étoiles.

On découvre de magnifiques chorégraphies exécutées par de talentueux danseurs et danseuses. De la cour des miracles à la célèbre Cathédrale Notre dame de Paris, des sans-papiers à Frollo (Daniel Lavoie) en passant par Phoebus (Martin Giroux) sans oublier Quasimodo (Angelo del Vecchio)…

Vraiment un nouveau cast pour un spectacle unique, une histoire d’amour, de trahison…. Mais aussi de belles chansons, des belles chorégraphies en gros une troupe extraordinaire.

Partie deux : au coeur des coulisses.

Samedi après-midi, j’ai eu le plaisir de m’infiltrer dans les coulisses de ce magnifique spectacle intemporel Notre dame de Paris.

Il est 15H40, quand je rentre dans la rotonde côté coulisse. Plein de monde court autour de moi, des danseurs, danseuses, techniciens…, une véritable fourmilière. La fin du premier acte arrive et je vois tout le monde se dirigeait vers leurs loges respectives. J’en profite pour aller faire une petite itw de la sublime Hiba Tawaji.

Entretevue avec Hiba Tawaji ( la sublime Esmeralda) :

Hiba, en reprenant le rôle de Hélène Ségara, est ce que vous espérez avoir la même carrière qu’elle en france ?

J’espère. Hélène Ségara a eu et a toujours une très belle carrière, j’espère aussi que notre dame de paris m’apportera ce même porte bonheur. D’abord l’expérience et l’aventure Notre dame de Paris est très enrichissante humainement et artistiquement, c’est un rêve de jeune fille qui se réalise aujourd’hui, j’ai la chance de faire partie de ce beau spectacle. Je suis vraiment très reconnaissante chaque jour.

Est ce que vous aviez vu le spectacle lors de sa création ?
Je n’ai pas eu la chance de le voir en live mais le DVD et le CD en parcourut le monde entier, le spectacle a été un gros succès au Liban. Comme tous les jeunes de cette génération, j’avais le DVD

et le CD qui tournait en boucle. Donc depuis que j’ai dix ans je connais les chansons par cœur. Et aujourd’hui c’est très naturel pour moi de chanter ces chansons car je les ai toujours entendu et toujours chanter.

Est ce qu’on peut dire que la troupe de notre dame est une famille ?
Oui, ça va faire bientôt un an qu’on est réuni entre les répétitions et les représentations à paris qui ont commencé en novembre 2016, et puis le voyage à Taïwan et la tournée maintenant. On se connaît très bien aujourd’hui et on se soutient mutuellement. Il y a une très belle énergie, une ambiance dans les coulisse cela se ressent sur scène, on est soudé. C’est ce qui fait la beauté de ce spectacle.

Est ce que vous connaissiez vos partenaires ?

Pas beaucoup, Daniel Lavoie que je connaissais a travers mon écran de télévision et que je connais maintenant. C’est un artiste que j’admire humainement artistiquement. Nous nous sommes découverts avec les autres lors des premières répétitions.

Pourquoi avoir choisi de participer à cette aventure plutôt qu’une autre ?

A la base, je ne voulais pas faire de comédie musicale, je travaille sur mon premier album en français, j’ai beaucoup de projets au Moyen-Orient, je sors des albums là-bas, j’y fais des concerts. J’avais envie de créer un lien avec le public Français. Notre dame de Paris est bien plus qu’une comédie musicale.

L’entracte est fini , l’acte deux reprend.

Je me poste à côté de l’escalier qui même à la scène et espionne les uns, les autres, il y a une telle ambiance. Ça chante, ça danse, ça plaisante….

17H40 fin du spectacle début du repos avant celui du soir. Il est aussi temps de manger mais surtout d’obtenir quelques interviews.

Entretevue avec Daniel Lavoie (Frollo) :

Daniel, vous êtes en quelques sorte le pilier de cet aventure, qu’est ce qui a changé par rapport au premier casting ?

C’est très difficile de comparer les deux vous savez, le premier casting vivait une aventure improvisée au début, on avait aucune idée si cela allait marché ou pas. On se lançait dans le vif sans trop savoir.
Donc on a tous vécu une immense surprise. Cela a été une hystérie collective on a vécu des moments privilégiés.
Reprendre cet aventure avec une nouvelle équipe c’est un peu revisiter quelque chose, mais en même temps faire vivre une grande œuvre, magique et belle, avec une équipe qui a grandit avec notre dame, certains en rêver comme Hiba, comme Angelo. L’équipe est très motivée et vit un rêve c’est autre chose mais tout au tant magique car ils sont vraiment motivés.

A votre avis quel est l’ingrédient qui fait le succès de notre dame ?

J’aimerai bien le savoir, mais je pense au départ c’est une histoire qui se tient du début à la fin, des personnages clairs , on comprend qui chante et pourquoi, les émotions sont biens défini. C’est une histoire certes simple mais actuelle.

Entrevue avec Richard Charest ( Gringoire) :

Richard, vous avez fait partie du premier cast, qu’est ce que cela fait de revenir avec un nouveau cast quel est votre ressenti ?

Comme vous l’avez dit, une forte majorité du public vient pour la première fois voir le spectacle mais certains ont vu « la première version ».

On a une responsabilité de raconter une histoire pour la première fois.
Deuxièmement, moi je prend le rôle du poète Gringoire alors qu’avant j’étais Phoebus. ( j’ai succédé à Patrick F,iori en 1999 dans le rôle de Phoebus.).

C’est un beau défi, cette nouvelle aventure. Je suis tombé en adoration pour mon personnage j’ai essayé de le rendre meilleur.

Préférez vous Phebus ou gringoire :

C’est totalement différent, Phoebus est très arrêté dans ces convictions alors que Gringoire est le poète tendre voir désespéré, optimiste il espère que cela va bien se finir même si on s’est comment cela va se terminer.

Mais j’avoue j’ai un gros faible pour Gringoire.

Vous connaissiez les autres?

Je connaissais Martin Giroux (c’est un ami), nous avions participé à un spectacle ensemble. Les autres j’ai appris à les connaître au fur et à mesure.

Entrevue avec Martin Giroux(Phoebus) :

Martin, vous faites partie de ce beau spectacle Notre Dame de Paris, deuxième cast, qu’est cela fait de reprendre le rôle de Phoebus ?

C’est un grand honneur, Patrick Fiori l’a fait vraiment bien. Maintenant il faut que je m’approprie le rôle, alors on regarde des vidéos sur youtube, et on construit son perso par rapport à ces expérience perso, la mise en scène. C’est un grand honneur.

Est ce que vous aviez vu le spectacle ?

Non, quand le spectacle s’est fait au Québec , à la fin des années 90, j’avais dix-huit, dix-neuf et comme on dit chez moi c’était pas mon dada. Je savais que les chansons étaient de grandes chansons , c’était des grands textes je savais que ça touché beaucoup de monde. Et au fur et à mesure j’ai commencé à m’attarder au comédie musicale et un jour j’ai rencontré luc Plamondon qui m’a proposé de travailler avec lui.

Est ce que vous espérez avoir le même succès qu’à eu Patrick Fiori ?
On l’espère toujours vivre de ce métier là. C’est pas quelque chose que je me suis dis, je n’ai pas cet attitude là. j’espère chanter toute ma vie, c’est ce qui me fait vibrer. C’est un bel échange avec le public.

Entretien avec Angelo del Vecchio (Quasimodo)

Vous êtes le seul artiste a avoir participé à trois versions de ce magnifique spectacle (anglais, français et italien), qu’est ce représente pour vous ?

Cela fait six ans que je tourne avec ce show que j’ai eu la chance de jouer en trois langue. La version italienne est la première que j’ai découverte. Comme j’étudiai les langues à l’époque, j’avais envie de découvrir les autres versions. La version française est la première que j’ai apprise. On m’a donné l’occasion de participer à la version internationale en français.

Quelque soit la langue, l’histoire est toujours la même. Je m’amuse beaucoup car j’ai eu la chance de faire plusieurs versions.

Vivre cette belle aventure avec la troupe c’est comme avoir une belle famille ?

Nous avons une belle énergie, de magnifiques échanges. Cela se ressent dans les coulisses.

A votre avis , quel est l’ingrédient qui fait le succès ?

Pour moi, le sucés de ce spectacle , revient tout d’abord à ces chansons, mais aussi à l’histoire qui est très actuelle, j’ai toujours pensé que ce spectacle allait duré.

On voit de plus en plus d’enfants venir avec leurs parents et qui connaissent les chansons.

Entretien avec Jay (Clopin) :

Jay, qu’est que cela fait de participer à cet aventure humaine ?

Même si l’aventure a plus de quinze ans, cela reste le mythe de la comédie musicale française. Elle a ouvert les portes au public.

Quand on m’a proposé ce rôle de Clopin, la voix du peuple, la décision était simple à prendre. Ce sujet des sans papiers est d’actualité et cela me touchait comme quoi les choses n’avance pas toujours dans le positif malheureusement.

Aviez vous vu la première version :

Comme je vous disais, je l’ai vu à l’époque et ça ma beaucoup marqué.
Les chansons ont marqué les mémoires comme Belle qui a été un incroyable succès lors de sa sortie.

Quel est pour vous l’ingrédient d’un tel succès :

je pense que les gens sont nostalgique de l’époque.
Il y a des chansons qui sont remarquables. C’est pour ça qui reviennent nous voir.

Voilà la fin de mon incursion au cœur du spectacle Notre dame de Paris.

Un grand merci aux artistes qui m’ont laissé leur poser des questions. Je leur souhaite de tous mon cœur  une belle aventure et histoire humaine.

Partagez et likez-nous !
Pin Share
+1
0
+1
0
+1
0
+1
0
+1
0
+1
0

Une réflexion sur “Dans les coulisses du spectacle Notre dame de Paris à Toulouse.

Laisser un commentaire