Interview de Gérémy Credeville qui présentera le Festival de Montreux au Zénith le 20 Mars !
Le plus grand festival francophone d’humour, Montreux ,fait sa mue et se délocalise partout en France, au gré de 24 Zéniths qui s’annoncent archi combles pour assister à ce véritable accélérateur de carrière, à ce phénomène des réseaux sociaux aussi, avec des millions de vue pour chaque vidéo postée. Avec à sa tête, le touche à tout Gérémy Credeville, dans un rôle de maître de cérémonie qu’il va découvrir et affectionne déjà. L’occasion pour WebToulousain de balayer l’actu de celui pour qui le Zénith de Toulouse, via le tremplin du Printemps du Rire, fut la première vraie “immense salle”.
Bonjour Gérémy, tu seras sur la scène du Zénith pour le Montreux Festival. D’abord que représente pour toi et dans ta carrière ce festival qui fête ses 35 ans cette année ?
Bonjour Damien, C’est un peu le Graal pour un humoriste! Aujourd’hui les gens cherchent l’humour via des vidéos et la plupart du temps elles sont estampillées Montreux, c’était un plaisir de faire mon premier Montreux il y a 10 ans et après j’ai gravi les échelons, j’ai fait mes premières scènes. J’y ai aussi joué quand Guillermo Guiz le présentait et cette année je suis moi même à la présentation, donc la boucle est bouclée.
Tu présenteras donc une délocalisation française, via une tournée des Zéniths. Comment est venue l’idée d’importer ce festival dans l’hexagone ? Et de faire de toi le maître de cérémonie ?
C’est le directeur Grégoire Furrer, qui m’avait vu coprésenter avec Guillermo Guiz et qui voulait quelqu’un qui sache chanter, danser, jouer des sketches, que le public aime bien. Comme, modestement, je cochais toutes ces cases, il m’a proposé de présenter la tournée française.
Est-ce que tu es partie prenante dans le choix des humoristes qui seront présents sur scène ?
On me les a “proposés” et nous nous sommes rencontrés à Lausanne lors d’une répét’ générale du spectacle qui va tourner en France. Et l’esprit de troupe est déjà bien présent, donc je suis très content des choix qui ont été faits.
Une notion de troupe dans cette tournée, est-ce que ça te plait cette idée de meute ?
Oui, j’ai connu ça dans mes années rugby. On faisait des déplacements partout en France pour aller jouer dans le sud, donc je connais bien. Là c’est un peu différent c’est un tour bus mais au vu des personnes qui le composent, je sais que l’on va prendre beaucoup de plaisir.
On sait que tu es un vrai touche à tout, un vrai couteau suisse si on ose, est-ce que ta prédilection reste la scène ?
Oui évidemment, les inter-sketches cela reste des blagues, ce que j’aime faire. Tout le monde y compris moi a son passage de 8 minutes lors de la tournée donc je renoue avec grand plaisir avec la scène oui ! Il y a aussi avec nous un guest sur chacune des dates, mais je ne peux pas vous en dire plus.
Toulouse, ça te parle dans ta trajectoire personnelle ?
Evidemment, j’ai fait 5 éditions du Printemps du Rire, dont une qui m’a permis de faire ma première très grande salle, en l’occurrence le Zénith de Toulouse, donc c’est toujours une ville chère à mon coeur en effet !
Pour finir, on ne résiste pas au plaisir de te demander ce que tu as pensé du combat récent de Mike Tyson, que tu avais toi même “affronté”.
Cela m’a fait un peu de peine à vrai dire. Ce n’est jamais agréable de voir une légende sur le déclin. Il y a 20 ans je pense que son adversaire ne tenait pas 8 secondes sur le ring. Et là, se rabaisser de la sorte pour boxer un Youtubeur, je n’ai pas trop aimé voir ça en fait…
Montreux Festival, Zénith de Toulouse, le 20 Mars, billets dispos dans vos points de ventes habituels et sur box.fr
