Interview d’Ilyès Djadel, qui sera à Horizon Pyrénées le mercredi 20 novembre

La riche saison culturelle 2023-2024 se referme doucement qu’il est déjà temps d’évoquer la suivante. Comme vous le savez, WebToulousain présentera désormais les spectacles de la salle Horizon Pyrénées de Muret, dans laquelle certains d’entres vous ont pu se trémousser pour une bouillante soirée années 80. Ilyès Djadel sera sur la scène en novembre, et a accepté de répondre à quelques unes de nos questions.

La salle, qui proposera une programmation très variée (Jennifer, Obispo, Aldebert…)  fera aussi la part belle au rire, avec notamment Ilyes Djadel le mercredi 20 novembre. Pur produit du Jamel Comedy Club, le Nordiste viendra nous livrer son spectacle VRAI, pour, à n’en pas douter, une superbe soirée de rire et de détente. L’occasion pour Damien de vérifier “l’authenticité” d’Ilyes dans un entretien préalable.

Tu peux donc nous certifier que toutes les anecdotes que l’on va entendre sont vraies ?

Tout est extrapolé, bien sûr mais il y a une grande base de vraie. C’est aussi le vrai moi sur scène, je veux que les gens comprennent que c’est vraiment moi sur scène, le même Ilyès qu’avec ses copains. Et puis c’est aussi un précieux conseil que m’a donné ma maman  quand je suis allé à Paris faire ce métier : sois toujours vrai, sois toi même.

Le spectacle s’appelle donc Vrai. Penses-tu que c’est ce qui nous manque aujourd’hui, le fait d’être vrai ?

Oui évidemment, et à mon grand regret. On va retrouver de moins en moins de gens vrais, on est à fond dans l’ère des réseaux sociaux, on a envie de ressembler à des gens, à des vies de rêve en apparence ça se perd un peu le fait rester soi même, et c’est naturellement bien dommage.

Tu as vraiment explosé notamment avec le sketch sur le Lycée Catholique au Marrakech du Rire. Est ce que ça a constitué un accélérateur de carrière ?

Clairement, ça a changé toute ma vie, il y a un avant et un après Marrakech, assurément. C’est un sketch pour lequel je conserve de la sympathie car il me permet d’être là ou je suis aujourd’hui.

Autre rencontre capitale : Kev Adams, là aussi hasard incroyable de la vie.

Absolument, je le croise par le plus grand des hasards dans la rue à un moment ou je pensais arrêter, je lui ai dit que j’étais fan de lui, il m’ a donné l’opportunité de faire sa première partie à Lille et on ne s’est plus quittés, il est une des raisons pour lesquelles on se parle aujourd’hui. Tout autant que Jamel Debbouze, mon autre mentor. Ils coproduisent tous deux mon spectacle, ce sont des modèles pour moi, je regardais tous les soirs Djamel pour apprendre, mais vraiment tous les soirs. Quant à Kev, je le voyais déjà très jeune retourner des Zéniths, c’était hyper motivant et inspirant pour un jeune comme moi. C’est un vrai privilège aujourd’hui d’être si bien entouré.

J’ai lu que tu étais un fan absolu de H. Un personnage préféré ou pas ? Ici on vote Aymé Césaire.

C’est dur, chaque épisode est différent, les 3 sont incroyables, hyper marrants, c’est même au delà de ça, je trouve pas le bon qualificatif. Jamel, Ramzy et Eric c’est du grand art. Pour l’anecdote en classe de 3ème on devait tous apprendre une pièce de théâtre, j’étais arrivé avec un sketch de H (le Tribunal) !

Tu revendiques souvent tes racines nordistes. Est-ce que Toulouse ça te parle ?

Oui, bien sûr que ça me parle, j’ai déjà joué deux fois à Toulouse, j’y étais venu avec Kev (Adams) pour sa première partie. On pense de suite à BigFlo et Oli quand on pense à Toulouse, j’ai aussi le souvenir d’une belle soirée à Ma Biche sur le Toit, j’y avais rencontré de belles personnes. Et c’est toujours un public incroyable, donc très hâte d’être de nouveau parmi vous !

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