Interview de AaRON : “Pour nous le texte et la musique doivent être fusionnels”.
Jeudi 8 juillet 2021 au Bikini à Toulouse. Le groupe AaRON se produira sur scène dans le cadre de leur tournée nationale. Par conséquent, Simon Buret l’un des membres du groupe s’est confié Webtoulousain.
Que pensez-vous de la ville de Toulouse est-ce une ville où vous aimez performer/jouer ?
On a hâte de retrouver le Bikini et la ville de Toulouse. On a toujours été bien accueillis dans le secteur et notamment par le fait que ce soit l’une des premières salles que l’on fait à l’occasion de cette tournée.
Quelle est l’histoire derrière votre collaboration avec Jean Claude Van Damme afin de tourner le clip de «ULTRAREVE» ?
L’histoire derrière notre collaboration avec JCVD est qu’il a aimé notre travail et qu’il souhaitait intégrer l’une de nos musiques dans son prochain film. Il nous a donc contactés à ce propos et cela a permis de fonder la pierre angulaire de la sortie de notre album.
On s’est dit que qui pouvait porter mieux que JCVD le concept d’ultra rêve. A savoir les paroles et le propos du morceau « n’aie pas peur il n y’a pas d’erreur ». Toute l’idée derrière cette, ces phrase paroles c’est qu’il fallait embrasser nos démons et qu’on est tous pleins d’aspérité et pleins d’angoisse personne n’est parfait et qu’il faut embrasser tout cela pour avancer dans la vie.
Et que le fait que JCVD qui possède ce statut d’icône de par son imaginaire et univers cinématographique reste néanmoins un humain avec un aspect fragile. Il a donc incarné le symbole, le porte-drapeau de cette chanson.
Quel est selon vous la force de votre groupe ? Ce qui vous démarque et fait votre singularité sur le plan artistique notamment ?
La force qu’on a avec Olivier c’est qu’on se réinvente à chaque fois entre nous deux. Chaque album est différent dans “Anatomy of Light”. On a donné beaucoup de place à langue française. Car en tant qu’artistes il faut sans cesse se réinventer.
C’est avant tout le fait de maîtriser ses outils il ne faut pas avoir peur d’aller hors de sa zone de confort pour continuer de créer des choses nouvelles. Notre force en résumé c’est qu’on a pas trop d’école et pas de limite dans la création on ne s’interdit rien.
Nos albums se construisent étrangement toujours vers la fin. Dans toutes nos créations on a pas vraiment de chemins tout tracés c’est vraiment un morceau amène le prochain et du coup c’est du rebond et cela crée une connexion entre les chansons. C’est comme tout œuvre d’art, comme un tableau, comme un livre, comme un film. C’est une question d’équilibre dans les paroles, dans la vitesse de ce qu’on raconte. Le processus créatif passe par là et naturellement on est d’accord c’est un rebond entre des lettres qu’on écrit, on est tous les deux sur un morceau on a une mélodie qu’on se met à chanter, à siffler et puis ça devient obsessionnel afin de la développer tous les deux. La règle qui nous tient à cœur dans nos albums c’est que le texte et la musique doivent être fusionnels. C’est-à-dire que quelqu’un qui ne parlerait pas français ou bien anglais pourrait ressentir des sentiments rien qu’en écoutant la musique.
Quel est votre avis sur l’industrie aujourd’hui ? Notamment la façon dont les gens consomment votre musique ? Que ce soit sur Youtube ou biens les différentes plateformes telles que Spotify, Apple Musique, Deezer etc…
C’est très trouble car pour nous il y’a plusieurs façon de consommer la musique. J’aime bien ce mot de « consommer » la musique c’est comme de la nourriture. Ça reflète l’idée qu’il y’a de tout de la musique pour chaque heure du jour et de la nuit. Il y’a des fast-foods et des grands restaurants. Et je trouve que l’on consomme de plus en plus de la musique de la façon fast-food, ce qui peut me déranger. Après je comprends que tout s’accélère on est dans l’ère d’internet l’avantage à cela je trouve que l’on a toujours fait des albums qu’on voulait être écoutés dans le mouvement donc les gens ont la possibilité de l’écouter dans leur vies quotidiennes.
Pour réserver vos places : https://lebikini.com/2021/07/08/aaron/