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Confidences de Mélanie Page, la surprenante et piquante Sandrine Joubert dans la série “L’Ecole de la vie” sur France 2

Mercredi 21 avril 2021, France 2 a lancé sa nouvelle série « L’Ecole de la vie » qui se passe dans un lycée. Cette série est une co-production Fiction’Air, Banijay Studios France et France Télévisions. On y découvre des élèves, des parents mais aussi des professeurs avec chacun leur propre personnalité.

Quelle ne fut pas ma surprise de voir Mélanie Page, la gentille Vanessa de « Sous le soleil » ou la comédienne de théâtre pleine de joie de vivre incarner Sandrine Joubert, une professeure de mathématiques assez cinglante, piquante et sans un sourire (ou presque).

Qui de mieux que Mélanie Page pour nous parler de son personnage et de son air pince sans rire ; mais pas que…

Bonjour Mélanie, dans la nouvelle série de France 2 « L’Ecole de la vie » vous incarnez Sandrine Joubert une professeure de mathématiques. Qu’est-ce qui vous a plu dans ce projet ?

Déjà dans sa globalité j’ai trouvé que c’était très bien écrit avec de bons dialogues. La série est assez novatrice dans son ton, avec un réalisme et une volonté de traiter de problèmes de fond qui sont réels pour les jeunes, leurs parents et leurs enseignants. C’est une fiction tout en étant le plus proche possible du quotidien d’un lycée.

Quand le projet a commencé à voir le jour le casting était très alléchant avec pleins de très très bons comédiens et évidemment ça donne envie d’en faire partie. Après au vu du résultat, je trouve que c’est très bien réalisé et que dans tous les domaines on a un peu de ce qui se fait de mieux à la télévision. Cela donne envie de participer à de tel projet.

C’est important pour vous qu’on ai le point de vu des professeurs, des élèves mais aussi des parents ?

Oui en effet. Tout le monde doit trouver sa place parce que tous ont un rôle à jouer en se respectant et en interagissant ensemble parents/élèves ou professeurs/élèves ou encore parents/professeurs. Chacun peut apporter aux autres, tout en se respectant. Ce n’est pas forcément les adultes qui apportent quelque chose aux jeunes, ça peut se faire dans les deux sens. Je trouve cela très bien dans cette série.

Justement dans la série votre personnage ne mâche pas ses mots. Sandrine Joubert est assez directive. C’est le cas de le dire dans le 1er épisode avec l’histoire de piquer un élève.

Ah oui c’est vrai, effectivement (rires). Déjà ce qui est bien avec ce personnage c’est qu’il est très éloigné de moi. C’est toujours sympa de jouer quelqu’un qui est son opposé. Il faut travailler un peu pour le trouver. J’ai dû vraiment me faire violence pour arrêter de sourire car je me suis rendu compte à quel point je souriais tout le temps (rires collégiaux). Il fallait ne pas sourire pendant les prises ce qui est très compliqué (rires). Je suis quelqu’un de très positive avec le sourire en permanence donc j’ai eu un peu de mal à m’interdire de le faire. En revanche autant Sandrine ne souri pas autant elle a sa forme d’humour. Et d’ailleurs c’est l’un des personnages drôles de la série. « L’école de la vie » se veut aussi émouvante, et Madame Joubert a cet humour très pinçant, très à froid.

Un humour très caustique.

C’est ça. Comme elle ne sourit jamais même à ses blagues. On se demande toujours si elle a blagué ou si elle pense vraiment ce qu’elle dit. C’est ça qui est drôle. De l’humour elle en a mais elle n’en profite pas elle-même (rires). Madame Joubert ne s’autocongratule pas de sa blague en pensant dans son for intérieur : « C’est pour vous c’est cadeau moi je ne rirais pas ».

C’est tout à fait ça et cet état évolue au fil des épisodes.

Oui et c’est intéressant de camper ce genre de personnages, on ne m’a jamais demandé de faire ça. C’est vrai qu’on est allé au fil des épisodes de plus en plus dans cette direction, dans l’écriture. Sur le tournage on a changé des petites choses pour rester dans cet esprit tranché de Madame Joubert parce qu’on trouvait cela drôle d’aller plus loin. Elle est un peu à côté du ton et du rythme des autres personnages.

Elle apporte une touche différente et casse un peu les codes. Il y a une scène dans l’épisode 6 qui est vraiment à fond dans ce style où elle arrive d’un coup dans une discussion et dit « Tu veux que je t’en débarrasse » ?

Oh oui (rires collégiaux). Elle a une espèce d’efficacité qui la rend un peu redoutable. Et surtout elle peut faire un peu peur. D’ailleurs Bruno Sanches (Léo Costa) l’a très bien mis en avant car il est à la fois fasciné et un petit peu effrayé. Il se pose des questions. Il y va un peu sur des œufs.

Sandrine Joubert et mordante, mais on va découvrir qu’elle a aussi un noble cœur. On l’a aperçu dans l’épisode 1 avec Aline interprétée par Cécile Rebboah et ce n’est que le début.

Oui, elle soutient sa collègue parce qu’elle a un vrai code moral. Elle aime ce qui est juste dans la vie et aussi bien dans son travail. Quand elle est en cours il faut que ça file droit.

Ah oui, il y’a une histoire de règle dans le 5ème épisode (rires collégiaux).  

Oui en effet, il faut que ça aille dans son sens et que les élèves suivent. Mais en même temps s’il y a vraiment quelqu’un qui a besoin d’elle, elle sera là. Si elle doit soutenir un collègue elle sera présente à ses côtés. D’ailleurs c’est pour ça qu’elle fait partie de la bande des professeurs proches de Guillaume Labbé et Bruno Sanches. Elle est chez eux aux diners ça veut quand même dire que ce n’est pas quelqu’un de méchant, qu’on n’a pas envie de côtoyer mais Sandrine est difficile à cerner. Elle a effectivement au fond tout à fait bon cœur.

Vous aborder les repas entre professeurs une vision encore différente pour la série.

Exactement, je crois qu’on n’a pas trop vu à la télévision la vie sociale des professeurs entre eux et à l’extérieur de l’établissement. Il y a forcément des affinités qui se créer entre enseignants comme sur tout lieux de travail. C’était intéressant de montrer cette facette dans la série avec les diners ensemble, l’entraide entre profs.

Ou un anniversaire surprise compliqué dans l’épisode 3 (rires).

Voilà un moment pas facile pour mon personnage (rires). C’est assez nouveau, enfin il y a beaucoup de choses intéressantes dans cette série.

Lors de la conférence de presse, un membre de l’équipe de la série a exposé le fait que nous avons tous surement un enseignant qui nous a aidé et nous a marqué dans la vie. Est-ce le cas pour vous ?

Oui, il y a des professeurs qui m’ont marqué et cela dès la primaire. Je me souviens de ma maîtresse de CP qui s’appelait Sophie. J’avais une grande tendresse pour elle. A cet âge on a tendance à prendre sa maîtresse pour sa maman. Un jour lors de la récréation je m’étais faufilé jusqu’à la classe et Sophie se brossait ses longs cheveux et j’ai encore cette image en tête. Je la trouvais tellement belle. Après mon professeur de CM1 qui s’appelait Monsieur Farhi était génial. Il aimait tellement la poésie il faisait tous ses cours avec même les maths. C’est-à-dire qu’il arrivait à écrire des poèmes avec des théorèmes qu’on apprenait et qui était un peu rébarbatif comme « qu’est-ce qu’un carré » ? Et lui, il en faisait une poésie qu’il fallait apprendre et ça nous aider à retenir les règles de mathématiques.

C’est génial !

Oui il l’était même s’il était très strict tout le monde l’adorait. C’était un prof vénéré. Evidemment il aimait tellement la poésie qu’il y avait beaucoup de poésies à apprendre et je me souviens tous les mois, on avait une séance de poésie où il y avait un chapeau avec des papiers contenant toutes les poésies qu’on avait apprise depuis le début. On tirait au sort et on devait réciter cette poésie devant la classe. Il y avait une espèce de tension et de stress (rires). Je me disais « Oh la la pourvu que je ne tombe pas sur celle-là » et parfois c’était le cas (rires collégiaux).

Alors je ne suis pas devenu poète mais Monsieur Farhi m’a donné le goût à l’écriture, le goût des mots et la beauté de la langue française.

Quelle était la pire ?

Oh je ne me souviens plus du contenu des poésies. En revanche à cette époque, je me suis mise à écrire des poésies, comme quoi ça peut donner envie. Alors je ne suis pas devenu poète mais Monsieur Farhi m’a donné le goût à l’écriture, le goût des mots et la beauté de la langue française. Je me rappelle une poésie que j’avais écrite. Mon père avait été tellement impressionné qu’en CM1 je puisse écrire ça qu’il l’avait punaisé sur le mur.

Oh, c’est mignon.

Oui, et puis après j’ai eu aussi des profs marquants au collège et au lycée. J’avais une prof d’histoire extraordinaire qui s’appelait Madame Couteau, au lycée Racine. Elle nous avait raconté les Chouans comme une histoire. C’était passionnant ! Elle n’était pas au tableau avec 1 grand A même si à un moment il fallait écrire le cours. Mais au départ, quand elle nous racontait l’histoire avec un grand H, c’était incroyable et les Chouans je m’en souviens encore. Elle était assise avec nous sur un bureau et elle rendait son récit vivant et très intéressant. Effectivement il y a beaucoup de profs qui ont jalonné ma scolarité et qui m’ont marqué.

Sur cette série vous avez côtoyé de nombreux jeunes comédiens qui faisaient leurs premières armes sur un plateau. Est-ce qu’à un moment vous vous êtes souvenus de vos premiers pas dans le métier et qu’avez-vous ressenti face à ses jeunes ?

Déjà cela m’a fait bizarre. Bon ça va me vieillir mais tant pis (rires collégiaux). Il y a 20 ans, j’ai tourné dans ce même lycée un épisode de « Madame le proviseur » en tant qu’élève.

Sérieusement ?

Oui, c’était dingue de retourner dans le même lieu. Je n’avais pas réalisé en ayant vu le nom du lycée. Quand j’ai passé la porte de l’établissement et que je suis arrivée sur le décor je me suis dit « Mais je le connais ce lycée » ! Et là tout m’est revenu. 20 ans plus tard je me retrouve dans le même lycée à être prof, c’est quand même marrant (rires collégiaux).

C’est fou, non ?

Oh oui, j’avais très peu de chance que cela arrive. Alors me retrouver ici face à des jeunes je me suis dit : « Oh la la, ils ont toutes leurs vies pour travailler leur carrière si c’est leurs souhaits et c’est super ». Et bizarrement, en même temps je n’aimerais pas y retourner. J’ai mis tellement de temps à me construire en tant que femme accomplie qui c’est ce que je veux et cette période là est derrière moi je leur laisse volontiers (rires).

Rien n’est jamais acquis quand on est acteur ou comédien, même pour quelqu’un qui a travaillé un moment et qui s’est fait un nom. Il faut malheureusement toujours faire ces preuves. Tout peut s’arrêter en un instant. Après il faut le savoir et aimer le gout du risque.

En plus il y a vraiment un super casting avec des jeunes prometteurs. Il y a une grande partie qui en feront leur métier mais pas tous. Ce n’est pas évident de ce faire sa place. Rien n’est jamais acquis quand on est acteur ou comédien, même pour quelqu’un qui a travaillé un moment et qui s’est fait un nom. Il faut malheureusement toujours faire ces preuves. Tout peut s’arrêter en un instant. Après il faut le savoir et aimer le gout du risque. J’ai toujours aimé ça. Je n’aurais jamais voulu exercer un métier ayant une sécurité de l’emploi. Mais je comprends très bien ceux qui font ce choix. Je ne viens pas d’une famille aisée et je savais en m’engageant dans cette voie que je prenais des risques en quittant mes parents et assumant les charges comme payer mon loyer pour subvenir à mes besoins. Ce n’était pas évident mais je ne regrette pas mon choix. J’assume pleinement mon choix de vie.

C’est tout à votre honneur et on ressent votre passion pour ce métier.

Ah oui, en revanche si on n’est pas passionné ça ne sert à rien d’être comédien. Le problème avec les nouvelles générations qui sont sur les réseaux sociaux, télé-réalités ou YouTube c’est que leurs motivations ont un peu dévié du propre du comédien. C’est-à-dire que là c’est plus une question de faire des vues, du buzz et d’être vus que la passion du métier. Et cela n’est pas viable sur le long terme. Si on n’est pas mû par une vraie passion pour ce métier, c’est un enfer et on ne tient pas !

Votre passion transperce aussi sur les planches.

Oh que oui, mille fois OUIII (rires). J’aime tourner mais là où je prends le plus de plaisir c’est au théâtre. C’est absolument magique. Rien ne remplace le spectacle vivant et le rapport avec le public. En plus hier soir, j’étais sur scène car on tournait la captation de la pièce « 10 ans après » pour France 2. Après des mois et des mois de désert théâtral, je pouvais enfin retourner sur les planches. C’était assez surréaliste et une véritable libération. Ce qui m’émeut et me chamboule le plus c’est de pouvoir grandir chaque soir, d’être dans les yeux de ces partenaires, surtout si ce sont des partenaires de talent. De se prendre par la main et de se dire : « On va la raconter ensemble cette histoire ». Et ça c’est nulle part ailleurs.

 

Justement quand vous parlez de partenaire de talent, Je vais citer Julien Boisselier et Bruno Solo qui sont aussi au casting de la série « L’Ecole de la vie ».

Oui, ce sont de très bons partenaires dont je suis très heureuse de partager l’affiche de la pièce « 10 ans après » et que j’ai aimé retrouver sur le tournage de la série. On dit souvent que c’est une grande famille et c’est vrai. Ça l’est encore plus au théâtre où l’ont dit « J’ai travaillé avec untel et ça s’est très bien passé ». On aime travailler avec des gens avec qui on a passé un bon moment sur un autre projet ou alors une personne qu’on a vu sur scène et qu’on voit parfaite dans le rôle. Que ce soit entre acteurs ou metteur en scène ou parfois les directeurs de théâtre. Pour le coup au théâtre il faut mettre un pied dans la famille et tisser sa toile en travaillant dur et en étant sympathique, ça aide quand même (rires). C’est quand même plus agréable de travailler avec des gens sympas.

C’est préférable à une porte de prison (rires collégiaux). Nicolas Briançon fait aussi partie de la famille du théâtre et incarne aussi l’un des professeurs de la série.

Oui tout à fait il est le metteur en scène de la pièce « 10 ans après » et l’un des professeurs du lycée.

Alors on ne dira pas ce qu’il va se passer mais à un moment il y a un girl power contre lui.

Oh oui, ça fait du bien (rires collégiaux).

Entièrement d’accord (rires).

Les filles se liguent pour être plus forte et le calme bien ! Ça m’a bien fait rire de tourner cela avec Nicolas (rires).

Alors je change de sujet pour en venir à une émission où vous chantez en compagnie d’Isabelle Vitari et Valérie Bègue.

Ah oui, alors j’adore chantonner mais là on a voulu faire un petit clin d’œil tout en s’amusant. En fait la production nous a demandé de chanter un petit bout de cette chanson pour noël. Avec Isa et Valérie, nous sommes amies et on s’est vu chez Isa pour préparer notre petite mise en scène. Tant qu’à faire ce show on voulait que ce soit carré et que tout soit prêt. Je savais que Valérie chantait super bien. Pour ma part j’ai un petit niveau mais je peux à peu près chanter juste. J’ai demandé à Isa « Et toi, tu chantes comment » ? Elle a répondu « Bah heu…Comment dire ». On s’est dit que tant qu’à faire il fallait jouer la carte de l’humour. Et le résultat nous a bien fait marrer.

C’était très sympa. Et puis vous êtes aussi une aventurière dans « Fort Boyard » (diffusion septembre 2020).

Oui en effet, je l’ai vraiment fait pour mes enfants. Ils adorent tellement cette émission et moi aussi mais plus en tant que spectatrice (rires). Je suis très copine avec Sidonie Bonnec qui participait à l’émission et puis je me suis dit « Si je ne le fais pas là, je ne le ferais jamais et mes enfants vont tellement kiffer en voyant leur maman dans Fort Boyard ». J’ai pris mon courage à deux mains et j’ai répondu oui à la proposition. Sidonie était dans le même état d’esprit, elle avait un peu peur mais on l’a fait.

Vous avez pris un peu l’eau que ce soit dans le garage ou lors du safari dans la cage au tigre.

On m’a fait faire des trucs impensables (rires). Le garage il doit y avoir 5% de réussite c’était impossible (rires collégiaux).

Pareil pour l’épreuve du safari qui n’a pas été gagné depuis 2017.

C’est ça, non mais franchement (rires). Mais bon on est là aussi pour se surpasser. On a gagné à la fin. Bruno Guillon nous a sauvé, il a été extraordinaire et j’ai quand même caressé une mygale.

Une petite surprise du Père Fouras ?

Ah oui, je ne m’y attendais pas du tout (rires collégiaux). On est dans un tel état d’esprit de dépassement de soi et de warrior quand on y est. En tout cas, quand on en sort on est fier de l’avoir fait !

J’imagine. Revenons à « L’Ecole de la vie ». Si jamais il y a une saison 2, qu’aimeriez-vous qu’il arrive à Madame Joubert ?

Oh la saison 2 on l’espère de tout cœur et on croise les doigts pour que la série plaise aux téléspectateurs. Pour répondre, Je pense qu’il peut lui arriver tellement de chose car elle est tellement énigmatique qu’on se demande vraiment : « C’est quoi la vie de cette femme » ? Il y a évidemment beaucoup d’éléments à explorer avec le personnage tel qu’il est avec son humour très froid. Mais Je m’invente des choses pas si froides sur elle. Je pense qu’elle a un double côté. Je la vois un peu folle dans sa vie privée. Pourquoi pas un rapprochement amoureux avec un autre personnage qui sait. Avoir un regard sur Madame Joubert dans toute ses dimensions.

Oui c’est vrai qu’on peut l’envisager vu ce qui se passe dans le 6ème épisode.

Ce serait très drôle à jouer pour nous (rires).

Croisons les doigts pour une 2ème saison. Est-ce qu’il y aurait un mot ou une phrase pour résumer la série « L’Ecole de la vie » ?

Je dirais la transmission, les échanges, le respect et l’amitié.

Un personnage préféré ?

Bien évidemment, Guillaume Labbé dans le rôle de Vincent Picard est vraiment extraordinaire et il apporte énormément à la série. Mais j’aime beaucoup celui de Bruno Sanches qui est hyper drôle. Cet homme-là sait tout jouer. Bruno est un formidable acteur en plus d’être éminemment sympathique. Son personnage Léo Costa est très rigolo. Il apporte un côté léger et des petites touches d’humour comme le mien avec ses décalages humoristiques.

Et un épisode ?

J’aime beaucoup celui avec Mehdi. Le personnage de cet adolescent me touche beaucoup. En plus l’épisode est assez surprenant. C’est un sujet au combien grave et malheureusement plus répandu qu’il ne devrait l’être dans la société. Mais vu sous un angle différent, en tout cas on ne s’attend pas forcément à ça. Les comédiens sont tous super mais j’adore le jeu d’Abdel Benhader et ce rapport avec son petit frère hyper touchant. J’adore le 4ème épisode mais regardez les tous (rires) !

Oui, ils sont tous bien. Justement que diriez-vous aux téléspectateurs pour qu’ils regardent la série bien qu’ils n’ont pas vu les deux premiers épisodes ?

C’est vrai que le personnage principal joué par Guillaume Labbé a un début et une fin de l’épisode 1 à 6 et une évolution. Mais ce qui est bien dans cette série c’est que même si on manque certains épisodes on peut voir les autres. En fait dans chaque épisode il y a un coup de projecteur sur un ou deux jeunes en particulier avec une histoire propre à cet épisode. Même si on n’a pas vu le début on peut très bien raccrocher les wagons et s’intéresser complètement à l’épisode qu’on regarde. On a vraiment la sensation d’avoir un début et une fin par épisode sur la problématique des jeunes en question. Les gens peuvent donc voir le 3 et le 4 sans se sentir perdu. Chacun des épisodes peut être considéré comme une entité.

Après il y a le replay qui est bien pratique pour revoir les épisodes déjà diffusés. On se prend un bon coup de poing dans le plexus dès le 1er épisode et c’est peu dire avec Guillaume Labbé. Pour leur donner envie : « Vous avez loupé une super série qui a commencé la semaine dernière, ne ratez pas les prochains épisodes, et direction le replay pour rattraper votre retard » (rires). La série montre des malheurs, des bonheurs, du rire et des larmes.  En fait c’est comme la vie, l’école de la vie. Ils ont bien trouvé le titre.

En tout cas Mélanie merci beaucoup d’avoir répondu à mes questions.

Merci à vous.

Diffusion

Retrouvez ce mercredi à partir de 21H05 l’épisode 3 et 4 de la série « L’Ecole de la vie » sur France 2 avec Mélanie Page, Guillaume Labbé, Bruno Sanches. Partez à la rencontre de ces élèves, de ces professeurs et des parents qui gravitent autour et à l’intérieur de l’établissement.

Episode 3 : Juliette

Si Vincent s’est enfin connecté avec sa fille, une colère grandit en lui contre l’hôpital… et si son drame personnel avait pu être évité ? Son désarroi trouve écho à celui de son élève Juliette qui a perdu sa mère un an plus tôt. Traumatisée, Juliette est tombée dans une addiction qu’elle parvient à cacher à tout le monde… du moins jusqu’à l’apparition des premiers signes.

Episode 4 : Mehdi

Vincent est sous pression avec la réception de ses beaux-parents encore très fragiles et qui ont du mal à trouver leur place auprès de leur petite fille Louise. Vincent doit gérer aussi la situation de son élève Mehdi qui présente des traces de coups sur le visage. S’il pratique la boxe, ses justifications incohérentes sur ses blessures éveillent les soupçons sur une situation personnelle complexe.    

     

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