Rencontre avec Arsène, chanteuse aux influences françaises et espagnoles
Dimanche 21 juin, nous avons eu la chance de rencontrer Arsène, à Tarbes lors du concert Drive-in, organisé par 100%Radio. Arsène nous explique la création du groupe ainsi que l’influence de ses origines sur son travail musical.
Bonjour, vous êtes le groupe Arsène. Merci de m’accorder cette interview.
Bonjour, merci à vous.
Ce concert Drive-in est une nouveauté pour tout le monde, comment l’appréhendez-vous ?
Arsène (chanteuse) : C’est l’inconnu total en fait ! Moi le Drive-in, je ne connais qu’à travers les films américains, avec le cinéma. Je ne sais pas, c’est vraiment une découverte. Mais c’est une chouette expérience aussi je pense ! Je ne sais pas ce que vous en pensez, vous aussi ?
Vincent (guitariste) : Pareil ! Ça va être très perturbant je pense.
Arsène : Je crois aussi que par rapport au contexte actuel, avec cette crise sanitaire, c’est aussi une opportunité de donner des moments sympas, des moments de bonheurs aux gens. Parce que la musique c’est ça en fait !
Le concert se déroule ici, à Tarbes. C’est votre ville d’enfance si je ne me trompe pas.
Arsène : Oui, on est de Tarbes et on est un jeune groupe. On a tout juste une année, une année et demie d’existence.
Et comment vous êtes-vous connus ?
Arsène : Alors on est un jeune groupe mais pas si jeune que ça (rires). Dans la région il y a un vivier de musicien et on finit par se connaître plus ou moins tous ensemble. Un technicien peut jouer de la guitare ou de la batterie et voilà, on se connaît tous plus ou moins.
Qui a eu l’idée de former le groupe ?
Arsène : Ça c’est mon initiative, puisque j’ai fait la rencontre d’une personne qui s’appelle Yann Cortella. C’est un ancien batteur d’Indochine et Jacques Higelin. J’avais quelques compositions dans un tiroir, cachées, et il m’a dit qu’il voulait me donner un coup de main.
Et justement, dans le groupe, on entend des chansons françaises et espagnoles. Ce sont vos origines qui ressurgissent ?
Arsène : Je suis française et je suis espagnole également. J’ai la double nationalité. Et je suis fière d’avoir ça, ça fait de la diversité dans mon travail musical.
On voit également un mélange de styles, lesquels vous influencent le plus ?
Vincent : En fait, ça change avec le compositeur. Si le compositeur met sa touche. Après moi j’essaie de faire des chansons qui ressemblent à Arsène et à son monde. Donc j’essaie de les orienter espagnoles. Mais par exemple, la première « Je vois tout », c’est vraiment une chanson française.
Arsène : Avec quand même une rythmique latine. On sent quand même ce côté latin derrière. Moi, à la base, j’aime tout. Il y a très peu de styles de musique que je n’aime pas. Mais par contre, je ne peux pas tout chanter non plus. Mais j’aime bien le mélange en fait. Et ça revient encore à mes origines française, espagnole et peut-être pleins d’autres.
Vincent : Portugais ! (prononcé avec l’accent portugais, rires)
Arsène : Et j’aime bien le mélange en fait. Je trouve que c’est enrichissant. Et puis on est le mélange de pleins de choses déjà nous-mêmes.
Et dernière question, que peut-on vous souhaiter pour la suite ?
Vincent : Pleins d’argent ! (rires)
Arsène : C’est vrai qu’on est un jeune groupe et on ne nous connaît pas. J’aimerais que les gens apprécient ma musique et qu’ils dansent avec. Même l’écouter quand on ne va pas bien. Par exemple « On voit tout », c’est un morceau qui, par rapport aux autres, a une histoire encore plus importante. J’espère que ça parlera aux gens. C’est ça surtout.
Merci beaucoup de nous avoir accordé cette interview !
Merci Manon !