Le People de la Semaine

Peter Williams, le “bad guy” de Stargate SG-1 répond à quelques questions.

peter-williams-wt2Rencontré lors du week-end du 9 et 10 avril dernier pour le salon du TGS Springbreak 2016, Peter Williams qui interprète le rôle de Apophis dans la série Stargate SG-1 s’est prêté au jeu de quelques photographies et a répondu à certaines questions sur les deux journées. WebToulousain.fr revient sur quelques réponses de l’acteur jamaïcain-canadien de 58 ans qui a eu le rôle du méchant de la série sur les 8 premières saisons.

Essentiellement connu et reconnu pour son rôle d’Apophis dans Stargate SG-1 et Stargate Continuum, Peter Williams moitié jamaïcain, moitié canadien était l’un des invités de cette 3ème édition du TGS SpringBreak au centre Diagora à Labège les 9 et 10 avril 2016. Au passage l’occasion pour nous de remercier les organisateurs du TGS et les nombreux bénévoles pour leur accueil chaleureux et familial. Une grande famille dans laquelle on est rapidement intégré alliant sympathie, sincérité et simplicité.

Nous sommes en fin de la première journée, longue journée qui a débuté très tôt pour certains dont Peter Williams. Il est assis derrière une table près du photocall et vient de terminer une séance de dédicaces, nous nous approchons, appareil photo en bandoulière et carnet à la main. Nous lui demandons dans un anglais hésitant mais direct et il répondra directement en organisant son espace. Voilà le résultat.

Avez-vous une anecdote drôle sur les tournages de Stargate SG-1 ?

Oui j’en ai une et à vrai dire je peux même vous en raconter deux. La première c’était pendant le tout dernier tournage de la toute dernière scène du tout dernier épisode dans lequel j’étais présent. Je devais me retrouver dans cette scène, pris au piège d’une camisole de force sur un lit d’hôpital de la section médicale de la base Stargate. Je fais la scène et le réalisateur remercie tout le monde, me remercie et les lumières s’éteignent. Je ne peux évidemment pas bouger. J’attends 5, 10, 15, 20 minutes. Rien. (Rires). J’appelle et demande s’il y a quelqu’un. Aucune réponse. J’entends un éternuement et les lumières se rallument avec tout le monde en train de rire. Je me suis rendu compte à ce moment là que c’était une grosse surprise et juste un canular pour la dernière. C’était vraiment très drôle et ça me changeait de mon rôle qui n’était pas amusant.

La seconde se passe dans la caravane de Christopher Judge (qui interprète le rôle de Teal’c – NDLR).  Bien entendu c’est un parfait gentleman mais il aime les bonnes choses aussi. Dans sa caravane il avait le câble, et Christopher aime regarder deux choses, le golf et les paires de seins. Il avait pris l’habitude de regarder des films porno et de zapper sur la chaîne du golf en appuyant sur un bouton de sa télécommande qui pouvait switcher les chaînes. Un jour je suis dans sa caravane avec lui et il m’explique tout cela. Nous regardons ensemble un programme qui n’était pas du golf et il s’absente pour aller au maquillage  mais quasi de suite rentre un assistant qui me retrouve dans la caravane de Christopher, assis sur son canapé en train de regarder… pas du golf. C’était embarrassant pour moi, drôle mais embarrassant.

Votre personnage d’Apophis a été tué dans la série, je crois savoir que ce n’était pas du tout ce que vous souhaitiez.

Non pas exactement. J’aurais tant aimé que mon personnage reste jusqu’à la fin. Quand on joue un personnage aussi emblématique que celui du méchant principal, on voudrait rester jusqu’à la fin de la série. Je n’avais jamais pensé que Apophis pouvait mourir. Là je suis mort à la fin de la saison 8… des mains d’une chose que je hais profondément : les réplicateurs. Je hais tout ce qui a un rapport avec les réplicateurs. Pour deux raisons, la première parce qu’il n’y a rien de pire que de mourir de la main d’un réplicateur, j’aurais préféré être tué par SG-1 mais pas de cette façon là. La seconde est qu’il est extrêmement difficile de jouer une scène avec des réplicateurs tout simplement car ils sont rajoutés en post-prod et que donc on joue avec rien en face. Il faut alors imaginer qu’il y a quelque chose mais en fait il n’y a tout simplement rien.

J’aurais plutôt imaginé une autre fin et d’ailleurs j’avais pensé à une fin, j’en avais parlé à Brad Wright, producteur exécutif de la série. Pour moi la fin ressemblait plutôt à ça. (Il se lève et raconte la scène comme s’il la vivait).  Après avoir détruit la civilisation Goa’uld et les avoir éradiqués totalement de la surface de l’Univers, le Colonel O’Neill, en tenue civile, t-shirt et jean, faisait ses courses dans une supérette d’une petite ville près de Boston, dans le Kansas ou le Montana par exemple. N’importe qu’elle ville des Etats-Unis en fait. Il achète du bacon, des oeufs, du lait, des saucisses et se dirige avec son panier vers la caisse. Il sort son portefeuille et au moment de régler, le caissier a ma tête, la tête de Apophis. Il ne le lâche pas du regard et là on termine l’histoire en laissant planer le doute sur la mort d’Apophis. Est-il vraiment mort, s’agit t’il de quelqu’un qui lui ressemble ou tout cela se passe t’il dans la tête de O’Neill ? Je trouve que ça aurait été une vraie fin pour la série, mais au lieu de cela je meurs un peu de façon étrange et lascive tué par les réplicateurs. Je hais les réplicateurs et comme je vous disais cela n’a rien à voir avec ma phobie pour les araignées.

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Quels sont vos projets en cours et à venir ?

C’est la question que je déteste le plus. (Rires) Peut être que j’écrirais des rubriques avec vous ? (Rires) Non plus sérieusement, je suis acteur donc je passes des castings régulièrement. Il y a aussi deux scripts qui sont en cours d’écriture écrits pour moi en particulier et dont je ne peux pas trop en dire par superstition. Ce que je peux dire c’est que cela parle d’écologie, de drame écologique, qu’il y aura de la romance aussi et un rôle très intéressant pour moi si cela aboutit. Vous le savez peut être mais des Chinois ont achetés deux îles en Jamaïque afin d’y construire un énorme port de fret qui leur permettrait de meilleurs échanges par bateaux. le problème est que cela engendre des dégâts sur l’écosystème et notamment la destruction de massifs coralliens et même à terme du tourisme de cette région de Jamaïque. Je jouerais le rôle d’un avocat mandaté par des Jamaïcains pour défendre les intérêts de la région face à ce conglomérat chinois.

Mais je préfères pas trop en parler car j’ai eu des projets avant qui sont tombés à l’eau car j’en avais ou on en avait trop dit. Mais c’est ma réponse aujourd’hui et elle pourrait être tout autre d’ici une semaine car je continue à passer des castings.

Je suis depuis 2 ans, membre du jury d’un festival de films en Jamaïque en lien avec le Toronto Films Festival, le plus grand festival de films courts et longs métrages du monde, dans les Caraïbes. Alors depuis quelques mois là, je visionne des dizaines de courts et longs métrages dans toutes les langues (espagnol, français, anglais et même hollandais) originaires de Puerto Rico, de Haïti, de Guadeloupe ou du Costa Rica entre autre car je participerais cette année à la, programmation.

Avez-vous un rôle que vous souhaiteriez vraiment interpréter à tout prix quitte à camper devant la maison du réalisateur ?

En fait oui mais je vais devoir répondre à cette question au passé. J’aurais adoré jouer le rôle de Bob Marley. J’ai d’ailleurs participé au casting de 3 projets mais chaque fois c’est tombé à l’eau. Il y a plusieurs raison à cela, la première c’est parce que Bob Marley n’a pas vécu suffisamment longtemps pour avoir les cheveux gris (il montre ses cheveux poivre et sel) mais pour l’un des projets de biopic, j’avais des dreadlocks jusque là (il montre la hauteur de son biceps) pour vraiment mettre toutes les chances de mon côté mais ça n’a pas marché. et aujourd’hui je suis trop vieux pour cela mais je pourrais tourner dans un film qui traiterait de la transmission de la philosophie de Bob Marley qu’il a propagé tout au long de sa vie par la musique, ses textes et prises de parole. On m’a alors dit “mais pourquoi tu ne l’écrit pas toi même”, j’y ai réfléchi et il se pourrait bien que je le fasse.

La seconde est que c’est très difficile de faire un film sur la sensibilité jamaïcaine, la sensibilité de Bob Marley. C’est un personnage pour lequel la Jamaïque, le monde entier a beaucoup d’affection et donc c’est toujours très délicat de réaliser un projet sur cet homme. La troisième raison es que pour réaliser un projet sur la vie de Bob Marley, il faut s’acquitter de droits auprès de la famille Marley et que tous les projets qui ont débutés ont aussi échoués mais cela fait de l’argent pour la famille Marley quand même. Il y a d’autres projets et il se passe la même chose. L’histoire se répète sans fin. Et enfin, Bob Marley a eu beaucoup de fils qui rêveraient tous de jouer le rôle de leur père.

Sinon si j’avais pu incarner n’importe quel personnage de toute l’histoire du cinéma ça aurait été Christian Grey. Vous connaissez Christian Grey ? Bien sûr pour moi ça aurait été plutôt Christian Brown. (Rires)

Merci beaucoup Peter Williams.

Merci à vous et à très bientôt à Toulouse.

 

Il nous indique que nous pouvons retrouver toute son info sur twitter @actualApophis et nous invite à le rejoindre sur Facebook. C’est fait nous sommes amis.

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