10 000 personnes pour voir le Dalaï Lama au Zénith.
Du 13 au 15 août prochains, le 14e dalaï-lama occupera le Zénith de Toulouse pour un cycle d’enseignements et une conférence publique. L’événement est attendu par des milliers de fidèles bouddhistes, qui remplissent les hôtels de la ville.
« Nous avons eu des réservations dès la rentrée dernière, lors de l’annonce de la venue du dalaï-lama à Toulouse », signale Llibertat Guitard à la résidence Jolimont. Elle estime que la moitié de sa capacité d’accueil lors du week-end du 15 août est occupée par ces touristes spirituels. De l’auberge de jeunesse à l’hôtel quatre étoiles, la tendance est à la hausse. Au Novotel de l’aéroport, deux groupes de 50 personnes chacun sont prévus, des Suisses et des Anglais : « C’est assez exceptionnel, les groupes sont 30 maximum normalement. Ce sont des clients ordinaires, même si un groupe a demandé une salle pour leur office religieux ». En tout, 10 000 personnes sont attendues pendant le week-end au Zénith, qui en accueillera 7 000 par jour. 90 % de Français, mais aussi des Espagnols, Anglais, Italiens, Allemands. « Nous avons aussi dû prévoir des traductions en russe, chinois et vietnamien », apprend François Lecointre, président de l’association organisatrice Chemins de Sagesse. Le dalaï-lama viendra dispenser deux enseignements spirituels d’une journée puis donnera une conférence le 15 août. Les inscriptions sont closes depuis le mois de juin, mais l’ensemble de l’événement sera diffusé en direct sur internet. La conférence publique sera aussi retransmise en direct sur un écran géant sous un chapiteau proche du Zénith. L’accès y sera gratuit.
Ces rencontres, traditionnellement gratuites en Asie, sont ici payantes (135 euros pour les trois jours), pour couvrir les frais logistiques : location du Zénith, du chapiteau, de l’écran géant, le voyage du dalaï-lama… le budget total de la manifestation s’élève à 800 000 euros. « Mais les éventuels bénéfices sur cette manifestation seront reversés au dalaï-lama, qui les allouera à l’association humanitaire de son choix. En général, il privilégie celles dans le domaine de l’éducation », tient à préciser François Lecointre, également directeur de l’institut Vajra Yogini. Le centre d’études est l’une des huit institutions impliquées dans l’organisation de l’événement, géré par 380 bénévoles.
Source La Dépêche du Midi