C’est au Zénith de Toulouse que Shaka Ponk se produira pour l’antépénultième fois
Shaka Ponk, c’est 22 ans d’existence. Le groupe revient jeudi au Zénith de Toulouse pour la dernière fois de son histoire, avant de clore leurs tournées mais aussi leurs carrières, aux Accor Arena de Paris. La raison de leur séparation est écologique.
Final F*cked Up Tour, la tournée d’adieu. Shaka Ponk est un groupe français unifié en 2004, qui mêle rock, électro, et funk avec énergie. Ils partagent leur univers musical au public, accompagné d’une mascotte numérique nommée Goz, un singe très critique sur la société actuelle. Le nom du groupe s’est fait connaître avec des morceaux comme My Name Is Stain. Après 22 ans de scène, Shaka Ponk quittera le feu des projecteurs après la tournée F*cked Up Tour, le 30 novembre. Le Zénith de Toulouse figure parmi leur antépénultième date de concert, ce jeudi. Les sept membres n’avaient pas prévu de se séparer avant de commencer la tournée.
Un compromis plus qu’une séparation
Les Beatles se sont séparés en partie à cause de la relation conflictuelle entre Paul McCartney et John Lennon, pour Oasis, la cause principale était les disputes verbales et physiques entre Liam et Noel Gallagher. L’explosion d’un groupe de musique est souvent due à des désaccords entre les différents membres, forcés de prendre des chemins différents. Mais c’est sans compter sur Shaka Ponk qui vient contredire toutes attentes. S’ils se séparent, c’est en bons termes. L’écologie les a convaincus.
« Il faut réinventer notre activité professionnelle »
Shaka Ponk estime qu’il est nécessaire d’arrêter la production de leur groupe en concert quand on a une popularité pareille : « Le problème c’est que Shaka a grossi, est devenu de plus en plus gros. (…) On ne peut pas raconter ce qu’on raconte dans nos chansons, (…) tenir ce discours et avoir un million de personnes qui viennent », explique le chanteur Frah à « C à vous », sur France 5. Il est vrai que les chansons du groupe dénoncent régulièrement les comportements ethnocentrés de l’Homme, affiliant les conséquences écologiques engendrées. Frah, le chanteur du morceau I’m Peaky, précise « que la sphère politique et industrielle est totalement hors de contrôle, qu’on est enfermés dans une bulle (…) déconnectée de la réalité et de la nature ». L’objectif serait de respecter les valeurs prônées dans les différents titres, en se retirant de la scène musicale, pour amoindrir l’impact environnemental qu’engendrent ses concerts. Ils concrétiseront davantage cette volonté écologique après leur dernière tournée.
Vers de nouveaux horizons
Shaka Ponk pourra tantôt se concentrer sur The Freaks, un collectif d’artistes lancé en 2018, ayant pour mission d’intégrer des pratiques écoresponsables dans le quotidien, de protéger la biodiversité.
« On a envie de dégager du temps pour lutter contre l’effondrement écologique », annoncent Frah et Sam, autre membre du groupe, sur France 5. Shaka Ponk mettra désormais son énergie au service de la planète.
