La ZFE entre en vigueur le 1er mars à Toulouse
A partir d’aujourd’hui, 1er mars, les véhicules professionnels équipés de la vignette Crit’Arir 5 et non classés ne pourront plus circuler à Toulouse. Des panneaux situés aux entrées de la ville rose ont été installés un peu avant le 1er de l’an et seront découverts aujourd’hui. Qu’est-ce que cela change pour vous ?
C’est une nouvelle étape dans la mise en place des ZFE dans toute la France.
Après Paris et Lyon, entre autres, c’est au tour de la métropole de Toulouse d’appliquer des restrictions de circulation et de bannir les véhicules jugés trop polluants. Depuis le 1er mars, la ZFE (Zone à Faibles Emissions) sera donc mise en place dans la Ville Rose et ses alentours. Concrètement, toute la ville est concernée dans l’enceinte de la rocade, de même certaines zones des villes de Colomiers et Tournefeuille pour l’instant.
Les véhicules les plus anciens en ligne de mire
Comme pour Paris, un calendrier a été mis en place, afin de durcir les restrictions dans les prochaines années. Pour l’heure, ce sont les véhicules utilitaires et les professionnels équipés de la vignette Crit’Air 5, ainsi que ceux n’étant pas classés car trop vieux qui seront interdits de circulation dans la métropole toulousaine. A partir du 1er septembre 2022, ce sera au tour des utilitaires classés Crit’Air 4 d’être bannis de la ZFE. En revanche, les particuliers auront un peu de sursis, jusqu’à l’année prochaine.
Tous les véhicules “polluants” bannis
En effet, c’est en janvier prochain que les règles de la ZFE s’appliqueront pour les véhicules particuliers équipés des vignettes Crit’Air 4 et 5, ainsi que les non classés une fois encore. Dès 2024, seules les voitures classées Crit’Air 0,1 et 2 pourront circuler dans la zone « sauf dérogation en vigueur » comme le précise le communiqué de Toulouse Métropole à ce sujet. Une mesure saluée par le maire de Toulouse, mais déjà très décriée par les automobilistes, qui dénoncent une écologie punitive. Après une très forte augmentation du prix des carburants, allant jusqu’à 2 euros dans certaines stations-services, il est fort à parier que la mise en place de la ZFE ne se fera pas sans difficultés.