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Entrevue avec Bruni Makaya alias Lucas dans la série “L’Ecole de la vie” ce soir sur France 2

France 2 lance ce soir sa nouvelle série au cœur de la vie d’un lycée « L’Ecole de la vie ». Plusieurs comédiens sont présents au casting notamment de jeunes pépites comme Bruni Makaya. Et c’est son personnage qui ouvre le bal car le premier épisode s’intitule « Lucas ».

C’est avec gentillesse que Bruni Makaya à répondu présent pour une interview.

Bonjour Bruni, tu incarnes Lucas dans la nouvelle série « L’Ecole de la vie ». Ton rôle est un peu délicat car en situation d’handicap. Est-ce que tu as suivi un jeune dans ce cas ou rencontrer une association ?

En fait plusieurs semaines avant le tournage on m’a apporté un fauteuil roulant afin de me familiariser avec et d’effectuer mes tâches quotidiennes en étant assis sur le fauteuil. J’ai appris à me déplacer, à rouler de plus en plus même si ce n’est pas une mince affaire. Il fallait que ce soit la continuité de mon corps, que je ne fasse qu’un avec le fauteuil roulant. Après j’ai rencontré quelqu’un qui est paraplégique et il m’a donné quelques conseils sur la gestuelle.

Tu joue un élève. Ta période de lycée n’est pas un lointain souvenir.

Du tout. Il y a encore trois ans j’étais au lycée. Je n’en garde pas un très bon souvenir, mais c’était cool de revenir sur le banc d’un lycée le temps d’un tournage (rires collégiaux).

Je trouve que la série à un côté très réaliste. Est-ce qu’en ayant vu les 6 épisodes qui la compose tu trouves que c’est le cas ?

Chaque lycée, chaque classe, chaque prof son différent. Ce n’est pas exactement ce que j’ai pu voir dans mon lycée. Personnellement au lycée je n’ai pas eu de prof aussi proche de la classe. Mais au collège c’était le cas. Sinon c’est réaliste par l’ambiance de la classe, les thèmes abordés. C’est vraiment des choses qui sont courante dans le milieu scolaire. Ce qui est bien aussi c’est qu’on ne montre pas les professeurs en mode « Super Héros ». Il y a une élève alcoolique et à la fin de l’épisode ce n’est pas comme si elle ne touchait plus à une goutte d’alcool.

Non, ils donnent des clefs pour s’en sortir et avertissent les parents.

C’est ça et dans la vie ça ne marche pas toujours. Du coup c’est pour ça que c’est réaliste car tout n’est pas facile et les personnages doivent vivre avec ces faits, ces problèmes, comme la plupart d’entre nous. On se construit petit à petit.

J’ai cru comprendre qu’il y avait une bonne ambiance sur le tournage avec tous ces jeunes, non ?

Oh oui, franchement je pense qu’ils ont dû un peu en avoir marre de nous (rires). Il y avait vraiment le phénomène de classe. On était ensemble dès 8h du matin jusqu’à 19h. Il faut tenir face à un groupe de jeunes (rires collégiaux). C’était marrant surtout entre les prises on rigolait beaucoup. C’était un peu le bazar (rires). On se défoulait un peu mais il fallait rester pro.

As-tu essayé de glaner des conseils parmi les acteurs présents ?

Ce que j’aime beaucoup quand je tourne avec des comédiens expérimentés c’est de les observer quand ils jouent. Je m’inspire naturellement de ce qu’ils font. C’était très agréable de jouer avec Guillaume Labbé. C’est quelqu’un qui s’implique beaucoup sur le texte. Il aime bien revoir les choses avec son partenaire avant chaque début de scène. Il est venu me voir pour parler du texte en profondeur me demandant si ça on le gardait ou pas. Cela m’a beaucoup appris. Il ne faut pas hésiter à revenir sur les scènes pour bien se caler. Guillaume donnait beaucoup en champ ou contre champ. C’était vraiment cool de lui donner la réplique.

Est-ce qu’il y a un personnage qui t’a surpris ou marqué dans la série ?

J’aime beaucoup celui d’Alessandro, il est très drôle. A l’écrit je ne le voyais pas comme ça. Dgibi Diakhate est très bon. Quand j’ai regardé la série j’étais mort de rire. Le personnage m’a surpris parce que je ne l’imaginais pas du tout comme ça.

Sans parler de la série, est-ce que tu te souviens de ton premier jour sur un plateau ?

C’était sur la série « Irresponsable ». Je m’en rappelle car je suis arrivée, j’ai vu les techniciens, les comédiens et je voulais faire plein de choses. J’étais aussi assez intimidé de voir qu’il y avait autant de monde sur un tournage. C’est ce jour là en me retrouvant devant la caméra que je me suis dit « Je voudrais faire ça toute ma vie » ! C’était bien mieux que l’école (rires).

On t’a vraiment découvert dans les séries « Mortel » et « Marianne » diffusées sur Netflix et où tu jouais des rôles très différents.

Dans « Marianne » je joue un personnage plus jeune qui est assez drôle. Après sur « Mortel » c’est très spécial c’était un truc un peu fantastique. J’étais un peu dans mon lit dans les vapes. C’était super à faire. Ce sont des projets que je n’oublierais jamais.

Tu as la passion du jeu mais aussi du RAP si je ne me trompe ?

Oui en effet, j’ai toujours écrit des textes de chansons et il y a 1 an et demi je me suis décidé pour aller en studio pour enregistrer. J’ai fait écouter à mon entourage et j’ai eu de bons retours. J’étais surpris. J’ai continué pour sortir mon premier son il y a tout juste 1 an.

Sous “Brunsko” ?

Oui c’est mon nom de scène. Maintenant j’ai sorti 3 ou 4 titres dont “Pause” et j’en ai 15 en tout mais j’y vais doucement.

Tu as tourné dernièrement « L’absente » pour France Tv avec entre autres Thibault de Montalembert.

On vient de terminer le tournage en mars. C’est une série policière très cool et j’ai hâte de voir le résultat puisque les images sont folles. C’est carrément top. Je pense que le réalisateur a pondu une petite pépite. En plus c’était vraiment bizarre car je suis très fan de Thibault dans la série « 10 pour cent ». Mathias qu’il incarne est mon personnage préféré. J’aime les personnages un peu charismatiques, Il n’est pas méchant c’est autre chose.

Il est un peu ambigu à double tranchant.

Oui c’est ça on ne sait pas quoi penser de lui et j’aime trop ce côté-là. Thibault a une super façon de l’interpréter. Il n’est pas la même personne en vrai même physiquement. Je sais qu’il aime bien changer d’apparence sur ses différents rôles. J’étais très content de jouer avec lui, même si ça n’a duré que deux petites scènes, c’était super comme expérience.

Au fait félicitations pour l’obtention de ton permis !

Ah merci ! Je viens de l’avoir et je suis très content. Ma vie change (rires)

Bon ne fais pas la même chose qu’avec une voiture de la série « L’Ecole de la vie » (rires).

Non on ne va pas le faire je tiens à ma voiture et à mon permis (rires collégiaux). Et puis j’ai pas du tout envie d’avoir un accident et d’être vraiment invalide. Il faut que « Lucas » reste seulement un personnage.

Justement en parlant de « L’Ecole de la vie ». Que dirais-tu aux personnes pour qu’il soit ce soir devant France 2 ?

C’est une série à laquelle on s’attache vite. Il y a tellement de personnages qu’on trouve vite son bonheur dans le casting et les visages. Les sujets sont des histoires assez inédites, je pense à l’écran en tout cas en France. J’espère que les gens seront contents de voir de nouveaux visages prometteurs et haut en couleur.

On a aussi la chance d’avoir des guests formidables comme Marc Lavoine, François Berléand, et Emilie Dequenne. Les spectateurs vont se régaler tous les mercredis soir sur cette série qui se regardent en famille.

Dont le premier épisode s’appelle « Lucas »

Oui on commence avec moi malheureusement. Non je rigole (rires collégiaux). Je suis très content et j’espère que ça va plaire. J’étais un peu stressé de le voir et quand je l’ai vu j’étais soulagé. Je trouve que ça lance bien la série et puis la suite des épisodes est excellente. J’ai d’ailleurs mes épisodes préférés.

Ah oui, des 6 épisodes quel est ton préféré ?

J’aime beaucoup celui avec Abdel Benhader où on parle de violences.

Le 4ème s’intitulant « Mehdi ».

Oui merci. Abdel est devenu un bon pote. Personnellement je n’avais pas vu encore de fiction qui traitait de ce sujet. Le personnage de Mehdi est touchant et c’est important de traiter de la violence sur les enfants.

Un petit message à passer ?

J’étais très content de faire cette petite interview et j’espère que la série plaira à tout le monde ainsi que mes projets à venir. Il faut me souhaiter longue vie dans le métier.

C’est ce que je te souhaite Bruni, une longue vie dans le métier et je te remercie beaucoup pour cette entrevue.

Merci beaucoup à toi.

Diffusion

Ce soir à partir de 21h05 sur France 2 ne manquez pas les deux premiers épisodes de la série « L’Ecole de la vie » émouvante, touchante, drôle et réaliste. Une belle fresque de la vie lycéenne où on en voit des vertes et des pas mûres mais aussi où on vit de grandes joies. Partez à la rencontre de ces élèves, de ces professeurs et des parents qui gravitent autour et à l’intérieur de l’établissement.

Episode 1 : Lucas

Victime d’un drame personnel, Vincent Picard poursuit son métier de professeur d’Histoire-Géo sans faillir et fait tout pour ne pas sombrer. Sans rien laisser transparaître, il donne ses cours tout en essayant de régler les problèmes difficiles de ses élèves d’une classe de Première, notamment Lucas, un adolescent paraplégique qui cherche à faire oublier son état en se mettant volontairement en danger.

Episode 2 : Chloé

Vincent a du mal à se sentir à la hauteur de son nouveau rôle de père. Parallèlement il gère le cas de son élève Chloé qui a perdu son sourire et sa bonne humeur depuis peu. Entre le harcèlement au lycée sur son surpoids et le retour d’un cousin énigmatique qu’elle n’a pas vu depuis des années… Vincent s’interroge sur les vraies raisons du tourment de Chloé.

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