Toulouse perd du terrain : pourquoi cette chute dans le classement des villes agréables à vivre ?
En 2025, Toulouse recule à la 74ᵉ place du classement national des villes où il fait bon vivre, contre la 63ᵉ l’an passé. Une glissade de plus dans une tendance qui dure depuis quelques années. La faute à tous les travaux qui défigurent la ville rose ?
Derrière les chiffres : des fragilités à corriger
Ce classement repose sur pas moins de 187 indicateurs (qualité de vie, sécurité, santé, transports, environnement, etc.) . Si la Ville Rose conserve des atouts — dynamisme économique, vie culturelle riche, climat agréable — elle affiche des faiblesses criantes sur :
La congestion routière — les déplacements restent souvent pénibles.
La sécurité, ou du moins la perception d’insécurité, qui semble peser fortement dans le classement.
La pollution et le manque d’espaces verts comparé à d’autres métropoles.
Le défi du logement : prix, densité, qualité…
Toulouse conserve une légitimité locale
Malgré ce recul à l’échelle nationale, Toulouse reste numéro 1 en Haute-Garonne, loin devant ses voisines départementales. Cela montre que, localement, elle reste une référence — mais n’est plus à l’abri des critiques.
Que faire pour remonter la pente ?
Pour espérer regagner les meilleures places, plusieurs leviers semblent indispensables :
1. Mobilité durable : transports en commun performants, incitation aux modes doux (vélo, marche), urbanisme repensé pour limiter l’usage de la voiture.
2. Espaces verts et qualité urbaine : créer ou rénover des parcs, améliorer la végétalisation, ouvrir des “respirations vertes” en ville.
3. Sécurité et tranquillité : renforcer la présence policière, mais aussi investir dans la prévention, l’éclairage, la rénovation urbaine.
4. Logement abordable et qualitatif : maîtriser les prix, encourager des constructions respectueuses du cadre de vie, veiller à la mixité sociale.
En conclusion
La chute de Toulouse dans ce classement n’est pas une fatalité. Elle pointe des faiblesses bien connues mais aussi des enjeux concrets que la municipalité, les associations et les citoyens peuvent relever ensemble. Regagner le top 50 en 2026 — objectif évoqué dans l’article original — reste un défi ambitieux mais une belle perspective pour redonner à la Ville Rose tout son lustre.