TFC 1 1 Nice : Un moindre mal !
En ce jour de chandeleur, dans un stadium empli de soleil, on s’attendait à un regain de forme de nos violets
après deux revers consécutifs en nos murs (Strasbourg, et Montpellier 1-2 à chaque fois), mais c’était sans compter un horaire plus propice à une bonne sieste digestive qu’une démonstration de supériorité sportive de ce Téf en quête de rachat.
Au menu du jour, non pas un derby de la saucisse ou une lutte pour l’Occitanie, mais un gros morceau : Nice européen et cinquième au coup d’envoi.
Un morceau de choix, trop gros pour l’appétit des violets ?
Et c’est tambour battant que les violets entament la rencontre avec vitesse et verticalité, en témoigne la banderille côté gauche conclue par le remuant
Donnum qui trouve d’un superbe piqué Aboukhlal qui ne conclue pas à bout portant. Positionné sur le front gauche de l’attaque, l’ailier norvégien est
décidément l’élément moteur de l’animation offensive (et défensive en temps usuel où il officie piston droit).
Seule une glissade de Restes au sortir de sa surface, alors balle au pied, nous glace d’un frais souvenir et de l’ouverture du score du RCSA. Plus de peur
que de mal.
Pourtant, à l’issue de ce premier quart d’heure rythmé et à l’avantage des violets, c’est à l’issue d’un coup-franc direct dans les gants de Bulka que Cho est
trouvé par son gardien aux abords de la ligne médiane. Sans franche opposition, il entame un solo sur le côté gauche face à deux défenseurs violets attentistes.
Pensant le contenir , Cho retrouve son compère d’attaque Guessand d’une passe croisée qu’il contrôle dans la surface, contraignant Restes à une sortie mal maîtrisée dans les pieds
du niçois, le fauchant pour un penalty qu’aucun violet ne conteste…
Laborde transforme d’un plat du gauhe sur la droite de Guillaume Restes, pris à contrepieds.
A peine la 18e minute, le spectre d’un troisième revers à domicile tant les locaux sont à la peine pour décontenancer des niçois décidés à profiter des ouvertures offertes
par les violets, tout en étant prompts à fermer le jeu dans l’axe et au milieu.
Ainsi le Tef s’essaye en passant par les ailes, voire par Gboho dont la tentative ras de terre dans la surface est contré par un défenseur, contraignant Bulka à une parade réflexe main droite.
Sur corner, Magri () s’essaye enfin de la tête, pas assez smashée, et placée sur Bulka qui repousse.
Mi-temps et joueurs sifflés, timidement mais assez pour exprimer le désir d’une réaction d’orgueil avant tout.
Le second acte reprend, avec des niçois patients, décidés à profiter de la douceur du soleil du jour et des approximations toulousaines, qui multiplient les temps
de jeu et de possession en passes latérales ou en retrait, comme un manque d’allant et de créativité qui s’est fait jour sur les 3 dernières parties.
A noter l’activité continue de Donnum à gauche qui trouve Akdag aux 6 mètres sur un coup franc (55e) joué à deux, puis slalome à gauche de la surface, pour deux frappes trop croisées.
Ca se rapproche !
Même si les niçois répliquent parfois, comme sur une action plein axe débouchant sur 2 tirs à l’entrée de la surface et un dernier des 6 mètres repoussé par Restes,
c’est sur un coup franc indirect (86e) botté par notre vénézuélien local que le ballon rebondit juste devant Bulka, visiblement en plein trou gascon, qui ne parvient pas à saisir la balle,
reprise de près par la cavalerie à la tunique violette. Egalisation méritée du guerrier McKenzie.
Fin de la torpeur, et nos violets se mettent à y croire, poussés par le public toulousain qui s’espère à éviter la gueule de bois.
Et 10 minutes plus tard, malgré des déboulés de Babycka et des centres mal négociés, pas de miracle de notre supersub, ni de notre nouveau pitchoun Zuliani, entré en jeu pour dynamiser l’attaque.
1-1 score de parité et sentiment mitigé d’avoir certes évité le pire, mais surtout de n’avoir au final pas maîtrisé tactiquement voire pire techniquement cette prestation.
On se console en se disant que le coach a dû faire sans ses blessés et suspendus. Il a aussi fait sans le battant Genreau, parti à regret en milieu de semaine en Galice, non pas en pélerinage
mais pour retrouver du temps de jeu à la Corogne.
Si ce n’est plus la période des voeux, souhaitons au téf de ne pas douter, et de vite se rassurer contre Guingamp ce mercredi (5/02 20h45) en huitième de coupe avant de défier les icaunais à Auxerre dimanche prochain.