C’est pas grave t’as qu’a adopter chez Michel Lafon
On poursuit notre chronique littéraire cette semaine avec un autre livre poignant, “C’est pas grave t’as qu’à adopter”, complémentaire s’il en est du sublime “Une vie à t’espérer” (Editions Michalon) que nous avions présenté il y a deux semaines, et qui narrait le combat d’une femme pour devenir maman.
Ce fut aussi le cas de l’auteure de l’ouvrage d’aujourd’huin Perrine Huon. Un combat certes perdu, ou du moins en partie, car Perrine a lutté avec force et conviction, pour finir par se rendre compte que “les liens du coeur sont aussi forts que les liens du sang”.
Dans ce livre, elle nous raconte son combat dans la quête d’un enfant à adopter, le parcours administratif et surtout émotionnel traversé par les couples entreprenant la démache, les moments d’incertitude et découragement, et la libération finale.
Le titre “C’est pas grave, t’as qu’a adopter” est clairement un clin d’oeil malicieux à ces membres de l’entourage qui croient reconforter avec des mots souvent plus maladroits qu’apaisants pour ceux qui sont engagés dans ce combat.
Un témoignage d’autant plus enrichissant qu’il fait suite à un premier ouvrage intitulé “Trop jeune pour mourir”, dans lequel Perrine Huon relatait son long combat, de 18 à 23 ans, contre la leucémie. Une première victoire donc, qui lui a permis d’entrevoir celle qui se dessine dans ce livre que nous vous présentons aujourd’hui. Une lecture chargée d’espoir pour ceux qui voient le bout du tunnel si loin, afin de les convaincre, si besoin en était, que le jeu en vaut sacrément la chandelle. Un périple tout en sensibilité, larmes et joies mêlées pour, sans vous dévoiler le fin mot, une issue délicieusement heureuse.
C’est pas grave, t’as qu’à adopter – Perrine Huon – Editions Michel Lafon – 298 pages – 16,95 euros
