Rencontre avec Willy Rovelli, d’une voix aux rires !
Cet homme à la voix unique est connu pour ses chroniques sur Europe1 aux côtés de Michel Drucker et d’Anne Roumanoff. C’est d’ailleurs avec cette dernière qu’il fait de la télévision depuis la rentrée dans “Roumanoff et les garçons”.
Lancé dans le one man show depuis un peu plus d’un an seulement, Willy a tout pour devenir grand. Lors de sa venue à Toulouse pour son one-man show, nous avons eu l’occasion d’échanger quelques mots avec lui afin de mieux le connaitre.
Tu es déjà venu jouer à Toulouse l’an passé, comment trouves-tu Toulouse et le public Toulousain ?
J’aime beaucoup cette ville. Je venais déjà beaucoup, même avant d’y jouer. J’ai arrêté mon spectacle il y a 6 mois, j’appréhendais de reprendre, parce que je suis quelqu’un d’assez traqueur. Mais l’idée de reprendre ici m’a un peu rassuré parce que je connaissais la salle, je sais que l’endroit est cool, que les loges sont propres… (rires). Je savais que je venais en étant bien considéré, en étant attendu et aimé. Et puis avec le public de ce soir, on a bien communiqué donc c’est cool !
Une petite anecdote sur ta tournée ?
Je me rappelle qu’une fois, la régie son était en bas et la régie lumière en haut. Comme je n’avais qu’une seule personne qui se chargeait des deux, je me suis demandé comment on allait faire !
Lorsque j’étais devant le père Fouras j’étais en transe, j’ai vu mon idole !
Nous savons que tu fais de la télévision, que tu es chroniqueur sur Europe 1 et que tu as ton one man show. As-tu d’autres projets à venir ?
Non, j’ai déjà un agenda bien rempli, que je vais essayer de mener à bien ! Ça ne sert à rien de cumuler trop de choses, et il y a un moment où il faut faire des choix. Je suis parti sur France 2 (pour “Roumanoff et les garçons” ndlr) parce que c’était Anne et que je voulais la suivre dans cette aventure.
On va également faire 3 soirs à La Cigale à Paris en décembre où l’on enregistrera le DVD. Je vais déjà terminer la saison en juin et puis si je ne suis pas décédé (rires) on verra à la rentrée ! Mais j’espère continuer à faire de la radio quoiqu’il arrive parce que c’est vraiment mon grand kiff !
Il semble que la nouvelle émission “Roumanoff et les garçons” ne fasse pas l’unanimité sur les réseaux sociaux. Est-ce qu’elle est amenée à évoluer ?
De toute façon ça évolue tout le temps, ça n’a déjà plus rien à voir avec le début et je suis sûr que dans une semaine ça n’aura plus rien à voir. Lorsqu’on a lancé cette émission, c’était une sorte d’ovni, un divertissement de 7 min où se mêlaient simplement des sketchs et des scènes en plateau.
Ndlr : L’émission ne sera plus quotidienne mais hebdomadaire, et sera diffusée durant 40 minutes tous les samedis.
Comment réagissez-vous face à ses remarques ?
Sincèrement, on peut ne pas aimer, ne pas trouver ça drôle mais de là à déclencher la guerre… Ce n’est qu’un divertissement. Je ne fais pas ce métier pour être aimé unanimement, le but est aussi d’avoir ses ennemis et de savoir les soigner.
Tu as participé à Fort Boyard cet été. Qu’est-ce que tu retiens de cette expérience ?
Je me suis retrouvé là-bas comme un gamin parce que c’est l’émission que je regardais quand j’étais môme. Quand tu arrives là-bas il y a un côté hyper impressionnant. Tu as l’impression d’être dans un jeu vidéo ! Lorsque j’étais devant le père Fouras j’étais en transe, j’ai vu mon idole ! Mais à côté de ça, c’est crevant, même hyper crevant ! Le tournage dure 5h non-stop, tu cours, tu sautes, tu côtoies des rats ! Et encore je n’ai pas eu trop d’épreuves flippantes !
Sur quelles épreuves es-tu tombé ?
Je suis d’abord tombé sur le Percolateur : je devais mettre du café dans une petite machine et ils ont fait exprès de mettre le truc qui tournait à 300 à l’heure. Comme je fais 12 kilos, j’ai un peu volé dans toute la pièce et je me suis fait super mal ! Ça il faut que vous le regardiez !
J’ai aussi fait l’épreuve de l’Egout, où je me suis retrouvé dans le noir au milieu des rats, mais je ne savais pas ce que c’était au début !
Sinon c’est une super expérience, je ne sais pas si j’y retournerai mais en tout cas c’était top !
Si tu avais un coup de cœur à nous faire partager, ce serai lequel ?
Je crois qu’il y a Baptiste Lecaplain qui vient à Toulouse en novembre. On s’est vu grandir un peu tous les deux sur scène. Il est plus jeune que moi mais a beaucoup plus d’expérience et de technique, parce qu’il en fait depuis toujours. Donc, allez le voir et embrassez le de ma part ! (rires)