Olivia Ruiz en concert à la salle Horizon Pyrénées Samedi 18 Janvier !
Sa présence ressemble à un petit événement, à un privilège que vous ne sauriez manquer, chers lecteurs de Webtoulousain . Car ce qui est rare est précieux . Olivia Ruiz, en quasi régionale de l’étape , sera sur la scène de la salle Horizons de Muret le Samedi 18 Janvier à 20h30 .
Après 7 ans d’absence sur la scène musicale française,l’ancienne demi-finaliste de la Star académie nous dévoile un nouvel album à son image : authentique et revolté. Au fil de sa carrière, Olivia Ruiz a su se démarquer du milieu artistique qui l’a révélé au grand public, par sa plume singulière et ses chansons intimistes mêlées de sonorités originales.
Capable d’aborder des thématiques profondes au travers de mélodies entraînantes, elle a su trouver son public grâce à des textes très personnels mais résolument universels. Le paysage de son nouvel album témoigne d’une vision de son art qui ne se dissocie pas du réel dans lequel elle est ancrée, à l’image de la photo en couverture de son album, qui évoque en clair-obscur la dualité humaine, les failles et les forces de l’âme d’une femme qui sait trouver les mots permettant de défier les vents des chemins noirs.
Ses textes, qui prennent souvent source dans son quotidien de femme, se mêlent de revendications féministes qui, bien que déjà esquissées dans « la femme chocolat » , sont façonnées de manière plus abrupte dans La Réplique, sorti le 1er mars 2024. Elle le teinte d’un engagement contre les féminicides a travers le titre « Tu danses ». Cette chanson, dédiée à la victime Nadia Guillemain, assassiné par un compagnon qu’elle voulait quitter, a profondément touché l’artiste qui lui avait consacré un texte dans le cadre de l’association 125 et des milliers, portée par la militante Sarah Barhuch. Ce nouvel album, témoin de ses racines espagnoles qu’elle honore dans une langue qui fait un titre ou honore un refrain, exprime ainsi le beau et le tragique avec l’arrière ton rieur et fier de « celles qui nagent à contre courant » et « refusent le sens du vent ».
Par Laure Zafran
