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PTDN #26 : Marie’s news ! (Pneumo, soleil, Marius…Et beaucoup d’amour.)

Salut les filles !

J’ai appris il y a quelques temps que vous me réclamiez… Vous ne pouvez pas savoir à quel point ça m’a fait plaisir. En effet, il m’arrive de rester de longs moments sans vous écrire, mais croyez bien que je ne vous ai jamais oubliées.

Vraiment, j’espère que vous vous portez bien… Et puisque vous vous languissiez de moi, je vais vous donner de mes nouvelles.

L’hiver a été long.. Certains rêvent de voir la mer, moi depuis mon petit patelin du sud de la France, je rêvais de voir la neige. Je me réjouissais d’avance à l’idée de vivre mon premier véritable hiver parisien !  Pour le vivre , je l’ai vécu, bien vécu, bien senti, bien respiré…J’ai manqué de me vautrer cul le premier en tout 32 fois dans la poudreuse…Et pour aller au bout de mon rêve, je me suis chopée une pneumopathie ! Alors je vous la fais simple, une pneumopathie, c’est un peu comme une bronchite, mais avec la sensation que tu vas crever d’un instant à l’autre tellement elle a dégénérée !

Deux semaines de fièvre, une toux grasse horrible et dégueulasse et l’incapacité à bouger de mon lit. J’ai pourtant été contrainte à dominer mon mal pour me rendre chez le médecin, passer des prises de sang et des radios du thorax. D’ailleurs la radio du thorax j’ai trouvé ça assez malsain…Tétés à l’air contre une plaque à me faire prendre en photo par une machine bizarre…Chelou comme préliminaires….

Je suis finalement parvenue à grand coups d’antibio, à mettre à plat cette merde et  à souffler mes 29 bougies…Sincèrement, je n’en étais plus si sure… 😉

Moi qui redoutais tant et tant de fêter cette dernière année qui me sépare de la trentaine, cela m’a finalement permis de trinquer à ma guérison ! Mais ne nous mentons pas, cette dernière ligne droite avant l’étape fatidique me fait réellement, foncièrement, profondément chier !

En effet, j’ai enfin un boulot stable, mais une vie privée particulièrement branlante, dans les parages un homme que j’aime toujours aussi indécis et par conséquent un ventre désespérément vide de toute présence humaine. Sans narcissisme aucun, il m’arrive d’observer mes seins…Ils m’ont confiée récemment que bien que modestement petits, ils aimeraient bien servir à autre chose qu’à satisfaire uniquement les besoins de la gente masculine, leur fonction première étant de se remplir de lait pour nourrir un bambin, mon bambin. Un fils, de préférence ! Oui, j’ai toujours rêvé d’avoir un fils… 

Enfin, je dis ça mais à la fois je ne suis pas particulièrement pressée de gerber pendant trois mois, de grossir au point de ne pas pouvoir attacher mes chaussures, de souffrir le martyre pendant des heures pour faire sortir de l’œuf ma progéniture et de me faire réveiller à n’importe quelle heure par des hurlements…Le nourrir, le loger, me serrer la ceinture, faire passer tous ses besoins avant les miens, l’aimer à en crever…Pour un jour le voir en préférer une autre que moi, l’entendre me dire que je l’emmerde et me sentir ringarde.

Ok, je noircis peut-être un peu le tableau…Mais ça m’aide à relativiser et à me persuader que j’ai encore le temps….

Redevenons légères… A l’heure ou je vous parle, nous semblons rentrer dans les beaux jours…Le printemps, timidement commence à pointer le bout de son nez, et avec lui mes petites robes légères, pantacourts et autres accoutrements estivales…La brise légère de mon ventilo effleure à nouveau mon visage au cours de mes nuits…Les collants, vestes et couvertures restent toutefois à portée de mains…Il est temps aussi de commencer la guerre aux poils, de songer à la beauté des pieds et de surveiller sa ligne…Depuis hier, j’ai considérablement réduit ma consommation de Nutella, coca, bonbons acidulés et big macs..Place aux salades de tomates, aux pommes et aux boissons saines.

Ce que j’appelle le retour des beaux jours, ce sont aussi les retrouvailles avec cet indécis de Marius…

Passons les détails peu glorieux, l’hiver fut particulièrement rude sans lui…Je crois que même un été caniculaire semblerait être un interminable mois de novembre sans lui….Vous savez, quand il fait nuit à 17h, que l’on commence à choper la gastro et que l’on se traine lamentablement telle une âme errante …Je crois que quelle que soit la saison, la période de l’année, les circonstances de ma vie, tout repose sur la présence de Marius, sur la manière dont il me regarde, dont il me  sourit…Sur le simple fait de pouvoir me blottir contre lui et trouver le réconfort dont j’ai le plus besoin. C’est lui qui m’aide à lutter, à rester debout, à me battre, à y croire, à garder l’envie, encore….Et à percevoir la lueur, toujours.

En fait, c’est ça…Marius est le soleil de ma vie, le miracle de mon existence, la saveur de mes plats, la tranquillité de mes nuits, la lumière de mes jours,  la qualité de mon moral, la condition unique à mon bien-être…Putain de loveuse de merde que je suis !Tous ceux qui n’ont pas ressenti l’amour comme je le ressens sont tentés de trouver mes réactions démesurées voire malsaines.

C’est vrai, il est impossible diront ils de laisser son bonheur dépendre de quelqu’un d’autre que soi même. Il faut se respecter…Moi, je n’ai jamais eu autant l’impression de me respecter que lorsque j’ai écouté mon cœur et laissé mes sentiments les plus profonds s’exprimer, sans chercher à lutter contre eux, sans aller à l’encontre de ce qui est vital pour moi.

On a coutume de façon un peu caricaturale de dire que les hommes pensent avec leur sexe, je dois faire partie de ces femmes qui pensent avec leur cœur.

Alors les filles, je ne suis pas particulièrement un modèle, mais si vous sollicitiez de moi un seul conseil, je vous donnerais le seul qui me paraisse vraiment important : “ECOUTEZ VOTRE COEUR !

Je vous laisse, le mien m’appelle…A moins qu’il s’agisse de mes seins…

A vendredi prochain les filles (normalement ! ) D’ici là, ne vous tracassez pas trop …

Kiss.

Marie.

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